Conference abstract
Profil épidemio-clinique et mortalité des diabétiques hospitalisés
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2017:2(36).07
Sep 2017.
doi: 10.11604/pamj-cp.2017.2.36.70
Archived on: 07 Sep 2017
Contact the corresponding author
Keywords: Diabète sucré, surmorbidité, Cote d’Ivoire
Oral presentation
Untitled Document
Profil épidemio-clinique et mortalité des diabétiques hospitalisés
Assita Yao1,&, Adrien Lokrou1, Frank-Hervé Kouassi1, Adélaide Hué1, Pierre Koffi-Dago1, Jacko Abodo1
1Service d’Endocrinologie–Diabétologie, CHU de Yopougon, Abidjan,
Cote
d’Ivoire
&Auteur correspondant
Assita Yao, Service d’Endocrinologie–Diabétologie, CHU de Yopougon, Abidjan,
Cote
d’Ivoire
Introduction:
l’évolution du diabète sucré peut être émaillée de complications. En cas d’hospitalisation
l’évolution se fait parfois vers le décès. L’objectif était de décrire les
caractéristiques épidémio-cliniques et les circonstances de décès des patients
diabétiques hospitalisés dans le Service d’Endocrinologie Diabétologie du CHU
de Yopougon.
Methodes:
il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive portant sur les dossiers des patients diabétiques hospitalisés dans le service d’endocrinologie diabétologie du 02 Février 2002 au 31 Décembre 2013.
Resultats:
durant la période d’étude nous avons colligés 4187 dossiers soit une moyenne
de 349 patients hospitalisés par an. L’âge moyen était de 52ans avec une surmorbidité masculine
(sex ratio = 1,27). Le diabète considéré comme de type 2 était prééminent dans
75,6% des cas avec une durée moyenne d’évolution du diabète de 14,74ans. Les
complications métaboliques constituaient le principal motif d’hospitalisation
(72,05%) avec comme chef de fil l’acidocétose (54,07%). La glycémie moyenne était
de 4g/l avec une osmolarité moyenne de 328,5mosmol/l. Les infections constituaient
le principal facteur de déséquilibre glycémique. Le pied diabétique constituait
le deuxième motif d’hospitalisation dans 13,37% des cas. En tout 40,64% de notre
population d’étude présentaient au moins une complication dégénérative. Nous
avons enregistré 344 décès soit un taux de mortalité de 8,21%; 60,95% des sujets
décédés avaient au moins 60ans. L’anémie décompensée et la septicémie constituaient
les principales causes de décès.
Conclusion:
le profil du diabétique hospitalisé est celui d’un quinquagénaire admis pour acidocétose déclenché par une infection. Le décès survient en général dans un tableau de septicémie et /ou d’anémie décompensée. L’éducation et la prise en charge précoce et multidisciplinaire de nos patients permettraient de réduire cette morbi-mortalité.
Profil épidemio-clinique et mortalité des diabétiques hospitalisés
Assita Yao1,&, Adrien Lokrou1, Frank-Hervé Kouassi1, Adélaide Hué1, Pierre Koffi-Dago1, Jacko Abodo1
1Service d’Endocrinologie–Diabétologie, CHU de Yopougon, Abidjan, Cote d’Ivoire
&Auteur correspondant
Assita Yao, Service d’Endocrinologie–Diabétologie, CHU de Yopougon, Abidjan,
Cote
d’Ivoire
Introduction: l’évolution du diabète sucré peut être émaillée de complications. En cas d’hospitalisation l’évolution se fait parfois vers le décès. L’objectif était de décrire les caractéristiques épidémio-cliniques et les circonstances de décès des patients diabétiques hospitalisés dans le Service d’Endocrinologie Diabétologie du CHU de Yopougon.
Methodes: il s’agit d’une étude rétrospective à visée descriptive portant sur les dossiers des patients diabétiques hospitalisés dans le service d’endocrinologie diabétologie du 02 Février 2002 au 31 Décembre 2013.
Resultats: durant la période d’étude nous avons colligés 4187 dossiers soit une moyenne de 349 patients hospitalisés par an. L’âge moyen était de 52ans avec une surmorbidité masculine (sex ratio = 1,27). Le diabète considéré comme de type 2 était prééminent dans 75,6% des cas avec une durée moyenne d’évolution du diabète de 14,74ans. Les complications métaboliques constituaient le principal motif d’hospitalisation (72,05%) avec comme chef de fil l’acidocétose (54,07%). La glycémie moyenne était de 4g/l avec une osmolarité moyenne de 328,5mosmol/l. Les infections constituaient le principal facteur de déséquilibre glycémique. Le pied diabétique constituait le deuxième motif d’hospitalisation dans 13,37% des cas. En tout 40,64% de notre population d’étude présentaient au moins une complication dégénérative. Nous avons enregistré 344 décès soit un taux de mortalité de 8,21%; 60,95% des sujets décédés avaient au moins 60ans. L’anémie décompensée et la septicémie constituaient les principales causes de décès.
Conclusion: le profil du diabétique hospitalisé est celui d’un quinquagénaire admis pour acidocétose déclenché par une infection. Le décès survient en général dans un tableau de septicémie et /ou d’anémie décompensée. L’éducation et la prise en charge précoce et multidisciplinaire de nos patients permettraient de réduire cette morbi-mortalité.