Conference abstract

Les infections urinaires chez le diabétique

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2017:4(110).03 Dec 2017.
doi: 10.11604/pamj-cp.2017.4.110.316
Archived on: 03 Dec 2017
Contact the corresponding author
Keywords: Infection Urinaire, diabète, Escherichia coli
Abstract

Les infections urinaires chez le diabétique

Hamza Elfekih1,&, Faten Hadj Kacem1, Fatma Mnif1, Nabila Rekik1, Mohamed Abid1

1Service d’Endocrinologie et Diabétologie, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie

&Auteur correspondant
Hamza Elfekih, Service d’Endocrinologie et Diabétologie, CHU Hedi Chaker, Sfax, Tunisie

Résumé

Introduction: les diabétiques ayant un mauvais équilibre glycémique sont plus exposés aux infections parmi lesquelles les infections urinaires (IU) sont les plus fréquentes l’objectif de cette étude était de préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, microbiologiques et les facteurs de risque de l’IU chez le diabétique.

Méthodes: il s’agit d’une étude rétrospective qui a concerné 100 diabétiques présentant une IU hospitalisés au service d’endocrinologie CHU Hedi Chaker durant une période allant du 1er Janvier 2012 au 31 Mai 2014.

Résultats: cette étude montre que la moyenne d’âge était de 57,6 ± 18,6 ans avec une prédominance féminine (76%) nette et un sex-ratio (H/F = 0,31). La majorité de nos patients étaient des diabétiques de type 2 (86 cas). Un mauvais équilibre glycémique a été noté dans 84% des cas avec la moyenne de HbA1C est de 11%. La bactériurie asymptomatique était retrouvée dans 62% des cas, la cystite dans 21% et la pyélonéphrite aiguë dans 17% des cas. Le germe retrouvé essentiellement était Escherichia coli (42%). Les antibiotiques les plus fréquemment prescrits étaient les Fluoroquinolones (59,6%) et les céphalosporines de 3èmes générations (27,4%) en monothérapie. L’évolution des IU était favorable dans la majorité des cas.

Conclusion: le diabète mal équilibré est l’un des facteurs favorisants de l’IU d’où l’intérêt d’éduquer les patients quant à l’importance de l’équilibre glycémique et la nécessité de consulter au moindre signe infectieux pour préserver la fonction rénale déjà menacée.