Conference abstract

Co-infection leishmaniose visc�rale-infection VIH: � propos de 5 cas

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2017:4(125).04 Dec 2017.
doi: 10.11604/pamj-cp.2017.4.125.332
Archived on: 04 Dec 2017
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Keywords: Leishmaniose visc�rale, VIH, co-infection
Abstract

Co-infection leishmaniose visc�rale-infection VIH: � propos de 5 cas

Imen Sallem1,&, Lamia Ammari1, A�da Berriche1, Rim Abdelmalek1, Fakher Kanoun1, Badreddine Kilani1, Han�ne Tiouiri Ben Aissa1

1Service des Maladies Infectieuses, H�pital La Rabta, Universit� Tunis El Manar-Facult� de M�decine de Tunis, Tunis, Tunisie

&Auteur correspondant
Imen Sallem, Service des Maladies Infectieuses, H�pital La Rabta, Universit� Tunis El Manar-Facult� de M�decine de Tunis, Tunis, Tunisie

R�sum�

Introduction: l�immunod�pression, en particulier l�infection r�trovirale favorise la survenue de leishmaniose visc�rale. Reconnue comme infection opportuniste chez les personnes infect�es par le VIH, sa prise en charge th�rapeutique reste complexe. Cette co-infection atteint jusqu�� 40% dans certains pays, survenant chez les adultes jeunes et 70% d�entre eux sont toxicomanes. L�objectif de ce travail est de d�crire les caract�ristiques �pid�miologiques, cliniques et th�rapeutiques de la leishmaniose visc�rale chez le sujet infect� par le VIH.

Méthodes: �tude r�trospective sur 11 ans (2005-2015) incluant cinq patients infect�s par le VIH, suivis au Service des Maladies Infectieuses la Rabta et ayant pr�sent� une leishmaniose visc�rale.

Résultats: il s�agissait de 2 hommes et 3 femmes. L��ge moyen �tait 32 ans (24 � 40 ans). Les 2 hommes �taient toxicomanes actifs. La leishmaniose visc�rale �tait inaugurale de l�infection r�trovirale dans 3 cas. Deux patients avaient une tuberculose concomitante. La fi�vre ainsi que l�alt�ration de l��tat g�n�ral �taient rapport�es par tous les patients. Les signes digestifs (diarrh�e avec douleurs abdominales) �taient pr�sents chez 3 patients. Sur le plan biologique, 3 patients avaient une pancytop�nie et 2 avaient une bicytop�nie (leucop�nie + an�mie). Tous les patients avaient une hypoalbumin�mie avec hypergammaglobulin�mie. Tous les patients avaient un compte de CD4 inf�rieur � 100 cellules/mm3. Le my�logramme a confirm� le diagnostic par l�identification des corps de leishman chez 4 patients. La s�rologie de la leishmaniose �tait positive dans 3 cas. La PCR dans le sang �tait positive dans 2 cas. Quatre patients �taient trait�s par l�amphot�ricine B et un seul par le glucantime. La dur�e moyenne de traitement �tait de 27 jours (23-28j). L��volution �tait favorable dans tous les cas.

Conclusion: la leishmaniose visc�rale est une infection opportuniste fatale en l�absence de traitement avec une mortalit� qui atteint 25% ainsi qu�un risque de rechute estim� � 60%. Le diagnostic positif est parfois difficile chez les patients infect�s par le VIH � cause de l�impr�cision des simples tests s�rologiques. Le traitement de la co-infection VIH-LV est complexe car les m�dicaments n�ont pas l�effet esp�r�.