Conference abstract
La m�floquine prescrite pour les voyageurs tunisiens dans le cadre de la chimioprophylaxie antipaludique: observance et effets ind�sirables
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2017:4(53).27
Nov 2017.
doi: 10.11604/pamj-cp.2017.4.53.462
Archived on: 27 Nov 2017
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Keywords: Paludisme, chimioprophylaxie, m�floquine, Tunisie
Abstract
La m�floquine prescrite pour les voyageurs Tunisiens dans le cadre de la chimioprophylaxie antipaludique: observance et effets ind�sirables
Sabrine Bouhlel1,&, Emna Siala1, Latifa Mtibaa1, Rym Ben Abdallah1, Im�ne Ben Abda1, Najet Zallega1, Nada Boulehmi1, Karim Aoun1, A�da Bouratbine1
1Laboratoire de Parasitologie, Mycologie, Institut Pasteur de Tunis, Tunisie
&Auteur correspondant
Sabrine Bouhlel, Laboratoire de Parasitologie, Mycologie, Institut Pasteur de Tunis, Tunisie
Introduction: le paludisme est officiellement �radiqu� en Tunisie depuis plus d�une trentaine d�ann�e. Cependant la prophylaxie reste indispensable, particuli�rement en cas de voyage en zone d�end�mie.
Méthodes: il s�agit d�une �tude r�trospective concernant les tunisiens ayant s�journ� dans un pays d�end�mie palustre et pour lesquels une chimioprophylaxie antipaludique par la m�floquine a �t� prescrite. Ces individus se sont pr�sent�s au laboratoire de Parasitologie de l�Institut Pasteur de Tunis durant la p�riode allant de 2011 � ao�t 2016 pour recherche de Plasmodium dans le sang. Une fiche a �t� remplie pour chaque patient pr�cisant l��ge, la profession, le pays de s�jour, l�observance � la m�floquine et ses �ventuels effets ind�sirables (EI).
Résultats: pendant la p�riode d��tude, 253 sujets r�pondaient aux crit�res de s�lection de notre �chantillon. L��ge moyen pour ces individus �tait de 38 ans avec des extr�mes allant de 2 � 71 ans. Le sexe ratio �tait de 4,9. La plupart des sujets �taient des cadres (81%). Les pays de s�jour �taient repr�sent�s essentiellement par la C�te d�Ivoire (14.2%), le Congo (13%), le Burkina Faso (9.5%) et le Niger (9.5%). Plus de la moiti� des individus (55%) n�ont pas pris de chimioprophylaxie soit par crainte des EI, par n�gligence ou m�me par manque d�information. Parmi les 114 sujets ayant pris la m�floquine, seulement 86 individus (75%) l�ont pris correctement. Dix-neuf sujets, soit 16,7% parmi ceux qui ont pris la m�floquine, ont pr�sent� des EI � savoir des signes digestifs � type de douleurs abdominales, vomissements et diarrh�e (10,5%), des troubles neuropsychiatriques � type de c�phal�es (3,5%), de vertiges (2,6%), de cauchemars (1,75%), une insomnie dans un seul cas, et enfin des arthralgies et des palpitations dans un seul cas chacun.
Conclusion: une information compl�mentaire sur la m�floquine comme chimioprophylaxie antipaludienne semble �tre n�cessaire chez les tunisiens.
