Conference abstract

Difficult�s du diagnostic parasitologique du paludisme en post-mortem

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2017:4(56).27 Nov 2017.
doi: 10.11604/pamj-cp.2017.4.56.255
Archived on: 27 Nov 2017
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Keywords: Paludisme, post-mortem, diagnostic
Abstract

Difficult�s du diagnostic parasitologique du paludisme en post-mortem

Sonia Trabelsi1,&, Sabrine Bouhlel1, Meriam Bouchekoua1, Dorsaf Aloui1, Olfa Bekir2, Mehdi Ben Khelil2, Moncef Hamdoun2, Emna Siala3, Samira Khaled1

1Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, H�pital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie, 2Service de M�decine L�gale de l�H�pital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie, 3Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Institut Pasteur de Tunis, Tunisie

&Auteur correspondant
Sonia Trabelsi, Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, H�pital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie

R�sum�

Introduction: le paludisme est une parasitose grave, potentiellement mortelle. Son diagnostic est une urgence. Diff�rentes m�thodes diagnostiques sont actuellement disponibles mais le frottis sanguin et la goutte �paisse demeurent la m�thode de r�f�rence. Nous rapportons le cas d�un paludisme grave diagnostiqu� en post-mortem.

Méthodes: il s�agit d�un homme �g� de 60 ans, Libyen et occupant le poste de conseiller politique en C�te d�Ivoire. En visite en Tunisie, il s�journait dans un h�tel de la capitale. Quelques jours apr�s son arriv�e, pris d�un � malaise �, il a consult� un m�decin qui lui a prescrit un traitement non pr�cis�. Treize jours apr�s son arriv�e, il a perdu connaissance. Il a �t� alors amen� aux urgences o� il est d�c�d� malgr� les tentatives de r�animation. Devant cette mort suspecte, une autopsie m�dico-l�gale a �t� faite le jour m�me. La notion de s�jour dans un pays impalud� a fait suspecter un paludisme. Un pr�l�vement de sang a �t� adress� au laboratoire de parasitologie de l�H�pital Charles Nicolle.

Résultats: le frottis sanguin et la goutte �paisse ont montr� la pr�sence de trophozo�tes de Plasmodium falciparum. Une PCR amplifiant le g�ne codant pour la sous-unit� 18S de l�ARNr de Plasmodium falciparum a �t� faite et est revenue positive confortant ainsi le diagnostic. Le test de diagnostic s�est av�r� paradoxalement n�gatif. Par ailleurs, l�enqu�te n�a pas retrouv� la notion de prise de chimioprophylaxie antipaludique.

Conclusion: en cas de mort subite, le diagnostic du paludisme est suspect� devant la notion de s�jour dans un pays impalud�. Quand l�autolyse est absente ou d�butante, l�examen microscopique permet le diagnostic. Le test de diagnostic rapide, plus simple et plus rapide peut se r�v�ler n�gatif. La PCR, plus co�teuse et relativement plus longue, peut �tre utilis�e comme test de confirmation.