Conference abstract
Suivi des enfants de moins de 2 ans sous traitement antirétroviral au centre d’excellence du CHU Gabriel Toure
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2018:9(25).14
Aug 2018.
doi: 10.11604/pamj-cp.2018.9.25.752
Archived on: 14 Aug 2018
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Keywords: Enfants, VIH, ARV, IP, survie
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Suivi des enfants de moins de 2 ans sous traitement antirétroviral au centre d’excellence du CHU Gabriel Toure
Sylla Mariam1,&, Coulibaly Yacouba Aba1, N’diaye Clémentine1, Koïta Anta1, Koné Niaboula1, Bagayoko Kadiatou1, Coulibaly Hadizatou1, Touré Safiatou1, Dicko Fatoumata1
1Centre d’Excellence Pédiatrique (CEP), CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Sylla Miriam, Centre d’Excellence Pédiatrique (CEP), CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
Introduction: les nourrissons infectés par le VIH ont une progression très rapide de leur infection au cours des premiers mois vers le sida et souvent au décès. L’objectif était d’étudié le devenir des enfants de moins de 2 ans sous ARV au CHU - Gabriel Touré, de Janvier 2010 à Janvier 2016.
Méthodes: il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive, des enfants séropositifs et mis sous traitement antirétroviral comprenant un IP avant l’âge de 2 ans. La survie a été évaluée selon le statut matrimonial des mères, l’état nutritionnel et le statut orphelin des enfants. Les données ont été saisies et analysées sur les logiciels SPSS version 12.0 et ena smart.
Résultats: nous avons colligé les dossiers de 130 enfants qui répondaient aux critères d’inclusion. L’âge moyen à l’initiation du traitement ARV était de 13,4 ± 0,5 mois, 23% était orphelin d’au moins un parent. Le diagnostic de l’infection a été fait dans 70,8% au décours d’une hospitalisation (92/130). Dans 63% des cas les patients étaient au stade clinique III OMS, 33,3% avaient un déficit immunitaire sévère (CD4 < 25%) avec une moyenne CD4 = 979,7 ± 56,2. Sur le plan nutritionnel 69,8% des enfants avait une malnutrition aigüe et 55,4% une malnutrition chronique. La survie globale à plus de 5 ans de suivi était à 65%, liée au statut matrimonial de la mère et au statut orphelin des enfants.
Conclusion: le traitement par inhibiteur de protéase améliore le pronostic vital des enfants séropositifs.