Conference abstract
Étiologiques des discopathies érosives
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:16(15).15
Mar 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.16.15.1878
Archived on: 15 Mar 2023
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Keywords: IRM, discopathie érosive, étiologies, Abidjan
Oral presentation
Étiologiques des discopathies érosives
Tapigue Daniel Balfong1,&, Diomande Mohamed2
1Centre Hospitalier Universitaire Cocody, Abidjan, Côte d'Ivoire, 2Centre Hospitalier Universitaire Bouaké, Abidjan, Côte d'Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: discopathie érosive = forme clinicoradiologique de rachialgie caractérisée par un pincement discal, des érosions des plateaux vertébraux. -Spécificité imparfaite (lésions érosives/plusieurs affections) -Entité peu étudiée - Prévalence: 11% (Occident)Féminin -pathogénie = peu comprise -Etiologie précise (agents infectieux, microcristallins…) -Facteurs favorisants (maladie de Schueerman, discopathie -Rachialgie = symptôme Diagnostic = Rx et TDM Etiologie = IRM.
Méthodes: étude rétrospective transversale analytique à viser descriptive menée dans le service de rhumatologie du CHU de Cocody Abidjan de Janvier 2015 à Juillet 2021. Ont été inclus 50 patients souffrant de rachialgie rattachée à une discopathie érosive et disposant d’une TDM et une IRM.
Résultats: la fréquence hospitalière des DE était de 3.05 % soit 50 parmi 1637 patients recensés pendant la période d’étude. Notre effectif comportait 27 hommes (54%) et 23 femmes (46%) dont l’âge moyen était de 54,2 ± 11,09 ans. Le NSE était bas (60%). La rachialgie était de siège lombaire (84%) et mécanique (52%). Le long passé de lombalgie mécanique (88%) était le principal facteur favorisant et le délai diagnostique moyen était de 7,1± 4,78 mois. Les notions de contage tuberculeux (20%) et de promiscuité (18%) étaient les principaux antécédents. L’amaigrissement (54%) et la fièvre vespérale (42%) les principaux signes généraux. Le syndrome rachidien était dominé par la raideur rachidienne (98%) et la spinalgie palpatoire (96%). Le signe du Lasègue (61,11%) était le principal composant du syndrome radicu-laire. Le signe neurologique était fait de 9 cas de compression médullaire (90%) et 1 cas de syndrome de queue de cheval (10%). La majorité des patients avait un syndrome inflammatoire biologique avec une VS moyenne de 41,9mm±30,59 et une CRP moyenne de 51,2±78,55. Le pincement discal (100%) et les érosions osseuses (100%) étaient les principales lésions observées à la TDM. Les anomalies de signal aux séquences T1 (94%), T2 (82%), STIR et GADO (72%) étaient les anomalies majoritaires à l’IRM. La spondylodiscite (72%) était la principale lésion observée à l’IRM. Les différentes étiologies de DE étaient le mal de Pott (68%), la spondylodiscitegermes banal (4%) et la discarthrose érosive (28%). Au plan analytique, la spondylodiscite différait de la discarthrose érosive par le statut VIH positif, le long passé de lombalgie mécanique et les postures prolongées. La discopathie érosive avec et /ou sans syndrome inflammatoire biologique n’est pas spécifique de la spondylodiscite ni de la discarthrose érosive.
Conclusion: l'imagerie constitue incontestablement l'un des piliers du diagnostic de la discopathie érosive; cependant l’IRM reste l’examen de choix dans la recherche étiologique et l’infection tuberculeuse est la première étiologie à évoquer.
Étiologiques des discopathies érosives
Tapigue Daniel Balfong1,&, Diomande Mohamed2
1Centre Hospitalier Universitaire Cocody, Abidjan, Côte d'Ivoire, 2Centre Hospitalier Universitaire Bouaké, Abidjan, Côte d'Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: discopathie érosive = forme clinicoradiologique de rachialgie caractérisée par un pincement discal, des érosions des plateaux vertébraux. -Spécificité imparfaite (lésions érosives/plusieurs affections) -Entité peu étudiée - Prévalence: 11% (Occident)Féminin -pathogénie = peu comprise -Etiologie précise (agents infectieux, microcristallins…) -Facteurs favorisants (maladie de Schueerman, discopathie -Rachialgie = symptôme Diagnostic = Rx et TDM Etiologie = IRM.
Méthodes: étude rétrospective transversale analytique à viser descriptive menée dans le service de rhumatologie du CHU de Cocody Abidjan de Janvier 2015 à Juillet 2021. Ont été inclus 50 patients souffrant de rachialgie rattachée à une discopathie érosive et disposant d’une TDM et une IRM.
Résultats: la fréquence hospitalière des DE était de 3.05 % soit 50 parmi 1637 patients recensés pendant la période d’étude. Notre effectif comportait 27 hommes (54%) et 23 femmes (46%) dont l’âge moyen était de 54,2 ± 11,09 ans. Le NSE était bas (60%). La rachialgie était de siège lombaire (84%) et mécanique (52%). Le long passé de lombalgie mécanique (88%) était le principal facteur favorisant et le délai diagnostique moyen était de 7,1± 4,78 mois. Les notions de contage tuberculeux (20%) et de promiscuité (18%) étaient les principaux antécédents. L’amaigrissement (54%) et la fièvre vespérale (42%) les principaux signes généraux. Le syndrome rachidien était dominé par la raideur rachidienne (98%) et la spinalgie palpatoire (96%). Le signe du Lasègue (61,11%) était le principal composant du syndrome radicu-laire. Le signe neurologique était fait de 9 cas de compression médullaire (90%) et 1 cas de syndrome de queue de cheval (10%). La majorité des patients avait un syndrome inflammatoire biologique avec une VS moyenne de 41,9mm±30,59 et une CRP moyenne de 51,2±78,55. Le pincement discal (100%) et les érosions osseuses (100%) étaient les principales lésions observées à la TDM. Les anomalies de signal aux séquences T1 (94%), T2 (82%), STIR et GADO (72%) étaient les anomalies majoritaires à l’IRM. La spondylodiscite (72%) était la principale lésion observée à l’IRM. Les différentes étiologies de DE étaient le mal de Pott (68%), la spondylodiscitegermes banal (4%) et la discarthrose érosive (28%). Au plan analytique, la spondylodiscite différait de la discarthrose érosive par le statut VIH positif, le long passé de lombalgie mécanique et les postures prolongées. La discopathie érosive avec et /ou sans syndrome inflammatoire biologique n’est pas spécifique de la spondylodiscite ni de la discarthrose érosive.
Conclusion: l'imagerie constitue incontestablement l'un des piliers du diagnostic de la discopathie érosive; cependant l’IRM reste l’examen de choix dans la recherche étiologique et l’infection tuberculeuse est la première étiologie à évoquer.