Conference abstract
Qualité de vie des accompagnants des patients vivants avec l´épilepsie suivis à l´hôpital Général de Douala
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:16(44).15
Mar 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.16.44.1876
Archived on: 15 Mar 2023
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Keywords: Qualité de vie, épilepsie, personne vivants avec l'épilepsie, anxiété, dépression
Oral presentation
Qualité de vie des accompagnants des patients vivants avec l´épilepsie suivis à l´hôpital Général de Douala
Kebbo Saphira Nana1,&, Gams Massi Daniel2,3, Magnerou Annick Melanie1,4, Doumbe Jacques1, Mapoure Njankouo Yacouba1,3
1Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroun, 2Faculty of Health Sciences, University of Buea, Buea, Cameroon, 3Hôpital Général de Douala, Douala, Cameroun, 4Hôpital Laquintinie de Douala, Douala, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: l’épilepsie est associée à une stigmatisation qui contribuerait de façon significative à altérer la qualité de vie non seulement des patients vivants avec l’épilepsie mais aussi des accompagnants. L’objectif était d’évaluer la qualité de vie des accompagnants des PVE suivis à l’Hôpital Général de Douala.
Méthodes: les accompagnants des PVE âgés de plus de 21 ans étaient inclus et étaient appariées en âge et sexe avec un groupe non épileptique (non-PVE) fréquentant l’HGD en tant qu’accompagnant de malade sans handicaps et sans maladie chronique dans les services de consultations externes. Les données sociodémographiques, clinques et thérapeutiques ont été collectées. La QDV était évaluée à l’aide du Medical Outcome Study Short Form 36 (MOS-SF36). L’anxiété et la dépression étaient recherchées à l’aide du Hospital Anxiety Depression Scale (HADS).
Résultats: deux-cent vingt-huit (228) participants ont été inclus, 76 accompagnants PVE, et 152 accompagnants non-PVE. L’âge moyen de l’ensemble de la population d’étude était de 39,7±11,9 ans sans différence statistiquement significative. Le sexe féminin représentait 81,6%. Les accompagnants étaient les parents dans 50% des cas sans différence statistiquement significative dans les deux groupes. Cinquante six virgule six pourcent (56,6%) avaient un délai d’accompagnement de plus de 12 mois. 32,9% des accompagnants des PVE avaient une mauvaise QDV. Le score moyen global de QDV des accompagnants des PVE était significativement plus faible que celui des accompagnants des non-PVE. 39,5% des accompagnants des PVE avaient une anxiété avérée et 7,9% avaient une dépression avérée. Les facteurs associés à une mauvaise QDV étaient l’anxiété (P<0,001) l’endettement financier dû à la maladie épileptique (p = 0,024), l’utilisation de la carbamazépine, l’âge du début des crises (p = 0,001), l’antécédent d’AVC (0,005), le nombre de crise (P=0,036), ainsi la nature de l’accompagnant (P=0,006).
Conclusion: les facteurs associés à une mauvaise QDV étaient l’anxiété, l’endettement, un âge de début de crise et la persistance des crises.
Qualité de vie des accompagnants des patients vivants avec l´épilepsie suivis à l´hôpital Général de Douala
Kebbo Saphira Nana1,&, Gams Massi Daniel2,3, Magnerou Annick Melanie1,4, Doumbe Jacques1, Mapoure Njankouo Yacouba1,3
1Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroun, 2Faculty of Health Sciences, University of Buea, Buea, Cameroon, 3Hôpital Général de Douala, Douala, Cameroun, 4Hôpital Laquintinie de Douala, Douala, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: l’épilepsie est associée à une stigmatisation qui contribuerait de façon significative à altérer la qualité de vie non seulement des patients vivants avec l’épilepsie mais aussi des accompagnants. L’objectif était d’évaluer la qualité de vie des accompagnants des PVE suivis à l’Hôpital Général de Douala.
Méthodes: les accompagnants des PVE âgés de plus de 21 ans étaient inclus et étaient appariées en âge et sexe avec un groupe non épileptique (non-PVE) fréquentant l’HGD en tant qu’accompagnant de malade sans handicaps et sans maladie chronique dans les services de consultations externes. Les données sociodémographiques, clinques et thérapeutiques ont été collectées. La QDV était évaluée à l’aide du Medical Outcome Study Short Form 36 (MOS-SF36). L’anxiété et la dépression étaient recherchées à l’aide du Hospital Anxiety Depression Scale (HADS).
Résultats: deux-cent vingt-huit (228) participants ont été inclus, 76 accompagnants PVE, et 152 accompagnants non-PVE. L’âge moyen de l’ensemble de la population d’étude était de 39,7±11,9 ans sans différence statistiquement significative. Le sexe féminin représentait 81,6%. Les accompagnants étaient les parents dans 50% des cas sans différence statistiquement significative dans les deux groupes. Cinquante six virgule six pourcent (56,6%) avaient un délai d’accompagnement de plus de 12 mois. 32,9% des accompagnants des PVE avaient une mauvaise QDV. Le score moyen global de QDV des accompagnants des PVE était significativement plus faible que celui des accompagnants des non-PVE. 39,5% des accompagnants des PVE avaient une anxiété avérée et 7,9% avaient une dépression avérée. Les facteurs associés à une mauvaise QDV étaient l’anxiété (P<0,001) l’endettement financier dû à la maladie épileptique (p = 0,024), l’utilisation de la carbamazépine, l’âge du début des crises (p = 0,001), l’antécédent d’AVC (0,005), le nombre de crise (P=0,036), ainsi la nature de l’accompagnant (P=0,006).
Conclusion: les facteurs associés à une mauvaise QDV étaient l’anxiété, l’endettement, un âge de début de crise et la persistance des crises.