Conference abstract
Groupe de parole en addictologie: compte rendu d´une phase pilote menée au service de psychiatrie de l´Hôpital Laquintinie de Douala auprès des patients toxicomanes et leurs aidants naturels
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:17(33).04
Jun 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.17.33.1683
Archived on: 04 Jun 2023
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Keywords: Groupe de parole, addictologie, psychoéducation, psychiatrie, aidants nature
Oral presentation
Groupe de parole en addictologie: compte rendu d´une phase pilote menée au service de psychiatrie de l´Hôpital Laquintinie de Douala auprès des patients toxicomanes et leurs aidants naturels
Njiengwe Erero1,2,3, Eyoum Christian1,2, Epopa Ebene David Donald1,&, Menzepo Gérôme Didié1, Dongmo Tsague Pechel2, Sam Mekem Rigobert2, Sidi Tchameni Cédric4, Kuate Tegueu Callixte1,5
1Université de Douala, Douala, Cameroun, 2Hôpital Laquintinie de Douala, , Douala, Cameroun, 3Institut Convergence Psy Santé, Cameroun, 4Médecin Psychiatre, Centre privé, Bertoua, Cameroun, 5Université de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: les données statistiques du service de psychiatrie de l’Hôpital Laquintinie de Douala (HLD) au cours des trois dernières années (de 2018 à 2020) montrent une croissance exponentielle du taux de toxicomanes qui nous semble digne d’intérêt. Le but de ce travail était de décrire le profile clinique des patient suivis dans un groupe de parole, les activités du groupe et caractériser les modalités de leur inclusion dans le groupe.
Méthodes: notre étude était descriptive et transversale; les données ont été recueillies lors des séances du groupe à partir d’une fiche de présence et d’une fiche des émotions.
Résultats: nous avons enregistré 30 patients réguliers durant les sept mois et 08 aidants familiaux. Les substances les plus consommées étaient le Cannabis et la cigarette avec un pourcentage de 33,59% chacun. Les émotions les plus récurrents chez les patients étaient la joie 41,26%, et la tristesse 18,86%. Cinquante pourcent (50%) des aidants familiaux étaient des retraités et 62,5% avaient pour filiation mère contre 12,5% de père. Douze virgule cinq pourcent (12,5%) avaient pour filiation oncle et 12,5% sœurs.
Conclusion: l’absence d’un standard d’évaluation systématique de l’efficacité de notre groupe recommande des études futures qui tiendront compte d’une évaluation objective de l’efficacité du groupe de parole.
Groupe de parole en addictologie: compte rendu d´une phase pilote menée au service de psychiatrie de l´Hôpital Laquintinie de Douala auprès des patients toxicomanes et leurs aidants naturels
Njiengwe Erero1,2,3, Eyoum Christian1,2, Epopa Ebene David Donald1,&, Menzepo Gérôme Didié1, Dongmo Tsague Pechel2, Sam Mekem Rigobert2, Sidi Tchameni Cédric4, Kuate Tegueu Callixte1,5
1Université de Douala, Douala, Cameroun, 2Hôpital Laquintinie de Douala, , Douala, Cameroun, 3Institut Convergence Psy Santé, Cameroun, 4Médecin Psychiatre, Centre privé, Bertoua, Cameroun, 5Université de Yaoundé 1, Yaoundé, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: les données statistiques du service de psychiatrie de l’Hôpital Laquintinie de Douala (HLD) au cours des trois dernières années (de 2018 à 2020) montrent une croissance exponentielle du taux de toxicomanes qui nous semble digne d’intérêt. Le but de ce travail était de décrire le profile clinique des patient suivis dans un groupe de parole, les activités du groupe et caractériser les modalités de leur inclusion dans le groupe.
Méthodes: notre étude était descriptive et transversale; les données ont été recueillies lors des séances du groupe à partir d’une fiche de présence et d’une fiche des émotions.
Résultats: nous avons enregistré 30 patients réguliers durant les sept mois et 08 aidants familiaux. Les substances les plus consommées étaient le Cannabis et la cigarette avec un pourcentage de 33,59% chacun. Les émotions les plus récurrents chez les patients étaient la joie 41,26%, et la tristesse 18,86%. Cinquante pourcent (50%) des aidants familiaux étaient des retraités et 62,5% avaient pour filiation mère contre 12,5% de père. Douze virgule cinq pourcent (12,5%) avaient pour filiation oncle et 12,5% sœurs.
Conclusion: l’absence d’un standard d’évaluation systématique de l’efficacité de notre groupe recommande des études futures qui tiendront compte d’une évaluation objective de l’efficacité du groupe de parole.
