Conference abstract
Qualité de vie des patients électrostimulés: regard sur 28 ans d´activité
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:17(50).04
Jun 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.17.50.1900
Archived on: 04 Jun 2023
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Keywords: Stimulation cardiaque, améliorés, Afrique centrale, coût élevé, plateau technique
Oral presentation
Qualité de vie des patients électrostimulés: regard sur 28 ans d´activité
Ngongang Ouankou Christian1,2,3,&, Ouankou MD1, Dzudie Anastase2, Mfeukeu-Kuaté L2, Mondouane ELP1, Bonny A2, Ba Hamadou2, Djomou NAF2, Yagnigni E2, Kingue S2, Ngu KB2, Muna WFT2, Hagbe P2
1Centre Cardiologique et Médical de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun, 2Société Camerounaise de Cardiologie, Cameroun, 3Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Dschang, Dschang, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: la cardiostimulation permanente est pratiquée en Afrique sub-saharienne. Cependant, le coût élevé des procédures et le plateau technique insuffisant freinent le développement de cette activité au Cameroun. Les objectifs étaient de faire le bilan de vingt-six années de pratique d’un stimuliste en Afrique centrale et recenser les indications de la stimulation, les données de l’implantation et du suivi des patients.
Méthodes: nous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive longitudinale dans divers hôpitaux de Yaoundé.
Résultats: nous avons colligé 166 dossiers, dont 15 patients venant des 5 autres pays d’Afrique centrale. 201 procédures ont été réalisées. L’âge moyen était de 75,48 ans et le sexe ratio (M/F) égale a 0,85. La durée moyenne du suivi était de 47,39 mois. Le coût d’une implantation variait entre 1650000 et 1850000 FCFA. L’indication principale était le BAV complet symptomatique chez 116 patients (69,88%). La voie d’abord était uniquement sous-clavière. Les paramètres cliniques, électriques de suivi et d’implantation classiques étaient considérés. Le mode de stimulation était VVIR dans 91,54% des cas, VDDR dans 7,46% des cas et DDD dans 1% des cas. La plupart des patients restaient dépendants de la stimulation (pourcentage de stimulation proche de 100%). Quatre vingt quartoze pourcent (94%) des patients se sont sentis bien améliorés après l’implantation. Les complications post-opératoires étaient: le déplacement des sondes, l’hématome de la poche et l’extériorisation du boîtier. Nous avons enregistré 8 décès et aucun n’était imputable à la stimulation ou à un de ses défauts.
Conclusion: la cardiostimulation permanente a sauvé plusieurs vies, mais le coût de l’implantation, le plateau technique peu adapté et le peu d’éducation des malades et des médecins empêchent sa pratique courante.Nous envisageons un programme de stimulation cardiaque à moindre coût et la formation continue des médecins.
Qualité de vie des patients électrostimulés: regard sur 28 ans d´activité
Ngongang Ouankou Christian1,2,3,&, Ouankou MD1, Dzudie Anastase2, Mfeukeu-Kuaté L2, Mondouane ELP1, Bonny A2, Ba Hamadou2, Djomou NAF2, Yagnigni E2, Kingue S2, Ngu KB2, Muna WFT2, Hagbe P2
1Centre Cardiologique et Médical de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun, 2Société Camerounaise de Cardiologie, Cameroun, 3Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Dschang, Dschang, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: la cardiostimulation permanente est pratiquée en Afrique sub-saharienne. Cependant, le coût élevé des procédures et le plateau technique insuffisant freinent le développement de cette activité au Cameroun. Les objectifs étaient de faire le bilan de vingt-six années de pratique d’un stimuliste en Afrique centrale et recenser les indications de la stimulation, les données de l’implantation et du suivi des patients.
Méthodes: nous avons réalisé une étude rétrospective et descriptive longitudinale dans divers hôpitaux de Yaoundé.
Résultats: nous avons colligé 166 dossiers, dont 15 patients venant des 5 autres pays d’Afrique centrale. 201 procédures ont été réalisées. L’âge moyen était de 75,48 ans et le sexe ratio (M/F) égale a 0,85. La durée moyenne du suivi était de 47,39 mois. Le coût d’une implantation variait entre 1650000 et 1850000 FCFA. L’indication principale était le BAV complet symptomatique chez 116 patients (69,88%). La voie d’abord était uniquement sous-clavière. Les paramètres cliniques, électriques de suivi et d’implantation classiques étaient considérés. Le mode de stimulation était VVIR dans 91,54% des cas, VDDR dans 7,46% des cas et DDD dans 1% des cas. La plupart des patients restaient dépendants de la stimulation (pourcentage de stimulation proche de 100%). Quatre vingt quartoze pourcent (94%) des patients se sont sentis bien améliorés après l’implantation. Les complications post-opératoires étaient: le déplacement des sondes, l’hématome de la poche et l’extériorisation du boîtier. Nous avons enregistré 8 décès et aucun n’était imputable à la stimulation ou à un de ses défauts.
Conclusion: la cardiostimulation permanente a sauvé plusieurs vies, mais le coût de l’implantation, le plateau technique peu adapté et le peu d’éducation des malades et des médecins empêchent sa pratique courante.Nous envisageons un programme de stimulation cardiaque à moindre coût et la formation continue des médecins.