Conference abstract
Gaps des laboratoires dans la réponse aux épidémies et pandémies
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:18(23).03
Oct 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.18.23.2070
Archived on: 03 Oct 2023
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Keywords: Marburg, laboratoires, sécurité, épidémie, émergentes
Oral presentation
Gaps des laboratoires dans la réponse aux épidémies et pandémies
Ndjie Daniel Laetitia1,&, Lekeufack Tsadja Edgard1, Tsobgni Nguefack Lyvy Laure1, Tseuko Toghoua Dorine Godelive2, Kouanfack Charles3, Ateudjieu Jérôme4
1Université de Dschang, Dschang, Cameroun, 2Laboratoire National de la Santé Publique du Cameroun, 3Centre de Recherche sur les Maladies Emergentes et Réémergentes, Yaounde, Cameroun, 4Direction de la Recherche Opérationnelle en Santé, Yaoundé, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: l’efficacité des laboratoires à effectuer un diagnostic de qualité joue un rôle clé pour la surveillance épidémiologique et prise en charge des maladies. Malgré les efforts fournis par les administrations, la qualité d’équipements et la disponibilité en personnels qualifiés restent un problème dans la lutte contre les épidémies au Cameroun. L’objectif général était d’évaluer la capacité des laboratoires à répondre à la maladie à virus de Marburg au Cameroun en 2023.
Méthodes: il s’agissait d’une étude descriptive transversale ciblant les laboratoires effectuant l’immuno-sérologie et ayant un niveau de sécurité de type P3, P2, ou P1 au Cameroun. Nous avons inclus par échantillonnage exhaustif tous les laboratoires de type P1, P2, et P3 qui étaient fonctionnels et qui avaient accepté de participer. Les données ont été recueillies durant un mois à l’aide d’un questionnaire prétesté. L’analyse des données s’est faite avec le logiciel IBM SPSS Statistics 20. Pour cette évaluation, nous avons créé des variables composites entre l’offre de service, les ressources humaines et les équipements.
Résultats: des 29 laboratoires inclus, 22(79,9%) étaient de type P1, 5(17,2%) de type P2 et 2(6,9%) de type P3. 2(100%) laboratoires de type P3, 2(40%) de type P2 et 7(31,8%) de type P1 avaient le personnel adéquat pour réaliser l’examen de test de Marburg soit 11(37,9%). Ceux qui disposaient d’équipements adéquats pour ce test étaient au nombre de 2(6,9%). Ainsi, les laboratoires ayant les capacités d’examiner un échantillon suspect de Marburg en fonction du personnel et des équipements appropriés étaient au nombre de 2(6,9%). Ils sont de type P3 et ne se retrouvent que dans la région du centre.
Conclusion: cette évaluation faite en 2023 sur la distribution et la qualité des laboratoires est l’une des premières publiées du type au Cameroun sur la maladie à virus de Marburg. Ses résultats nous ont permis d’identifier les lacunes dans la capacité de diagnostic des laboratoires et de proposer des stratégies pour y remédier. Parmi ces stratégies, nous proposons d’améliorer la qualité des équipements de diagnostic ainsi que le renforcement des capacités des personnels des laboratoires d’immuno-sérologie.
Gaps des laboratoires dans la réponse aux épidémies et pandémies
Ndjie Daniel Laetitia1,&, Lekeufack Tsadja Edgard1, Tsobgni Nguefack Lyvy Laure1, Tseuko Toghoua Dorine Godelive2, Kouanfack Charles3, Ateudjieu Jérôme4
1Université de Dschang, Dschang, Cameroun, 2Laboratoire National de la Santé Publique du Cameroun, 3Centre de Recherche sur les Maladies Emergentes et Réémergentes, Yaounde, Cameroun, 4Direction de la Recherche Opérationnelle en Santé, Yaoundé, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: l’efficacité des laboratoires à effectuer un diagnostic de qualité joue un rôle clé pour la surveillance épidémiologique et prise en charge des maladies. Malgré les efforts fournis par les administrations, la qualité d’équipements et la disponibilité en personnels qualifiés restent un problème dans la lutte contre les épidémies au Cameroun. L’objectif général était d’évaluer la capacité des laboratoires à répondre à la maladie à virus de Marburg au Cameroun en 2023.
Méthodes: il s’agissait d’une étude descriptive transversale ciblant les laboratoires effectuant l’immuno-sérologie et ayant un niveau de sécurité de type P3, P2, ou P1 au Cameroun. Nous avons inclus par échantillonnage exhaustif tous les laboratoires de type P1, P2, et P3 qui étaient fonctionnels et qui avaient accepté de participer. Les données ont été recueillies durant un mois à l’aide d’un questionnaire prétesté. L’analyse des données s’est faite avec le logiciel IBM SPSS Statistics 20. Pour cette évaluation, nous avons créé des variables composites entre l’offre de service, les ressources humaines et les équipements.
Résultats: des 29 laboratoires inclus, 22(79,9%) étaient de type P1, 5(17,2%) de type P2 et 2(6,9%) de type P3. 2(100%) laboratoires de type P3, 2(40%) de type P2 et 7(31,8%) de type P1 avaient le personnel adéquat pour réaliser l’examen de test de Marburg soit 11(37,9%). Ceux qui disposaient d’équipements adéquats pour ce test étaient au nombre de 2(6,9%). Ainsi, les laboratoires ayant les capacités d’examiner un échantillon suspect de Marburg en fonction du personnel et des équipements appropriés étaient au nombre de 2(6,9%). Ils sont de type P3 et ne se retrouvent que dans la région du centre.
Conclusion: cette évaluation faite en 2023 sur la distribution et la qualité des laboratoires est l’une des premières publiées du type au Cameroun sur la maladie à virus de Marburg. Ses résultats nous ont permis d’identifier les lacunes dans la capacité de diagnostic des laboratoires et de proposer des stratégies pour y remédier. Parmi ces stratégies, nous proposons d’améliorer la qualité des équipements de diagnostic ainsi que le renforcement des capacités des personnels des laboratoires d’immuno-sérologie.
