Conference abstract
La maladie de Basedow: présentation clinique et évolution chez 3 adolescentes camerounaises
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2023:19(33).23
Nov 2023.
doi: 10.11604/pamj-cp.2023.19.33.2097
Archived on: 23 Nov 2023
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Keywords: Maladie de Basedow, hyperthyroïdie, goitre, adolescent
Poster
La maladie de Basedow: présentation clinique et évolution chez 3 adolescentes camerounaises
Ritha Mbono Betoko1,&, Gaelle Ntsoli2,3, Suzanne Sap Ngo Um2, Jocelyn Tony Nengom2, Calixte Ida Penda1, Paul Koki Ndombo2
1Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroun, 2Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Cameroun, 3Hôpital Laquintinie de Douala, Douala, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: la maladie de Basedow est une maladie auto-immune qui affecte la fonction thyroïdienne. Elle résulte de la stimulation du récepteur à la TSH par des autoanticorps. Cette hyperactivité du récepteur entraine une hypersécrétion d’hormones thyroïdiennes. C’est une maladie rare qui survient à l’adolescence dans la plupart des cas. Nous rapportons 3 cas au Cameroun.
Présentation de cas: Cas 1: adolescente de 10 ans, referrée par un ophtalmologue pour exophtalmie évoluant depuis 1 an. L’examen clinique révélait une tachycardie, un goitre et une exophtalmie. Le bilan thyroïdien montrait une TSH à 0,05 mUI/ml et une T4 libre à 86,92 pmol/l. Les anticorps anti R-TSH étaient positifs. L’évolution est favorable sous carbimazole.
Cas 2: adolescente de 12 ans et 9 mois, référée par un endocrinologue pour échec de traitement par antithyroïdiens de synthèse. Le diagnostic de maladie de Basedow avait été posé un an plus tôt. Après 9 mois de traitement par carbimazole, elle présentait un amaigrissement, un goitre et une exophtalmie. Nous avons repris le traitement par carbimazole à 0,8 mg/kg/jr avec une réponse clinique et biologique satisfaisantes.
Cas 3: adolescente de 15 ans, reçue pour fièvre et diarrhée avec histoire d’amaigrissement, palpitations et alopécie depuis 1 an. Elle recevait du thiamizole depuis 2 mois sans amélioration. Le bilan thyroïdien montrait une TSH à 0,10 mUI/ml et une T4 libre à 99 pmol/l. L’évolution est favorable sous traitement par carbimazole.
Conclusion: la maladie de Basedow, bien que rare, est présente dans notre contexte. Les signes clinques traduisent l’hyperthyroïdie biologique. La réponse thérapeutique reste favorable chez nos patients malgré le risque de récidive.
La maladie de Basedow: présentation clinique et évolution chez 3 adolescentes camerounaises
Ritha Mbono Betoko1,&, Gaelle Ntsoli2,3, Suzanne Sap Ngo Um2, Jocelyn Tony Nengom2, Calixte Ida Penda1, Paul Koki Ndombo2
1Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques, Université de Douala, Douala, Cameroun, 2Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Cameroun, 3Hôpital Laquintinie de Douala, Douala, Cameroun
&Auteur correspondant
Introduction: la maladie de Basedow est une maladie auto-immune qui affecte la fonction thyroïdienne. Elle résulte de la stimulation du récepteur à la TSH par des autoanticorps. Cette hyperactivité du récepteur entraine une hypersécrétion d’hormones thyroïdiennes. C’est une maladie rare qui survient à l’adolescence dans la plupart des cas. Nous rapportons 3 cas au Cameroun.
Présentation de cas: Cas 1: adolescente de 10 ans, referrée par un ophtalmologue pour exophtalmie évoluant depuis 1 an. L’examen clinique révélait une tachycardie, un goitre et une exophtalmie. Le bilan thyroïdien montrait une TSH à 0,05 mUI/ml et une T4 libre à 86,92 pmol/l. Les anticorps anti R-TSH étaient positifs. L’évolution est favorable sous carbimazole.
Cas 2: adolescente de 12 ans et 9 mois, référée par un endocrinologue pour échec de traitement par antithyroïdiens de synthèse. Le diagnostic de maladie de Basedow avait été posé un an plus tôt. Après 9 mois de traitement par carbimazole, elle présentait un amaigrissement, un goitre et une exophtalmie. Nous avons repris le traitement par carbimazole à 0,8 mg/kg/jr avec une réponse clinique et biologique satisfaisantes.
Cas 3: adolescente de 15 ans, reçue pour fièvre et diarrhée avec histoire d’amaigrissement, palpitations et alopécie depuis 1 an. Elle recevait du thiamizole depuis 2 mois sans amélioration. Le bilan thyroïdien montrait une TSH à 0,10 mUI/ml et une T4 libre à 99 pmol/l. L’évolution est favorable sous traitement par carbimazole.
Conclusion: la maladie de Basedow, bien que rare, est présente dans notre contexte. Les signes clinques traduisent l’hyperthyroïdie biologique. La réponse thérapeutique reste favorable chez nos patients malgré le risque de récidive.