Conference abstract
Evaluation des connaissances des médecins de première ligne en matière de prise en charge de l´obésité de l´adulte
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(104).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.104.2451
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Obésité, évaluation, connaissances, médecins de première ligne
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Evaluation des connaissances des médecins de première ligne en matière de prise en charge de l´obésité de l´adulte
Najoua Lassoued1, Nada Hassairi1,&, Mahmoud Alzeer2, Nouha Sfar2, Mohamed Habib Sfar1
1Service d´Endocrinologie, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie, 2Département de Médecine de Famille, Faculté de Médecine de Monastir, Tunisie
&Auteur correspondant
Introduction: l’obésité, problème majeur de la santé publique, nécessite un dépistage et une prise en charge adéquate par les médecins de première ligne. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins de première ligne en matière de prise en charge de l'obésité de l’adulte.
Méthodes: étude transversale descriptive menée auprès des médecins de première ligne du Gouvernorat de Mahdia, une ville côtière tunisienne. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire préparé pour cette étude.
Résultats: sur 200 médecins qui ont reçu le questionnaire, 54 l’ont rempli, soit un taux de réponse de 27%: 87% des médecins ont déclaré qu’ils calculent l’indice de masse corporelle (IMC) du patient pour poser le diagnostic de l’obésité. Environ deux tiers définissent l’obésité à partir d’un IMC>25 kg/m². Par ailleurs, 87% des médecins ne savent pas mesurer correctement le tour de taille. La plupart des médecins reconnaissent que l’obésité pourrait avoir des conséquences médico-chirurgicales, sociales et psychologiques. Quarante-quatre virgule quatre pour cent des médecins reconnaissent qu’une perte de poids de 5 à 10% au long cours est un objectif important dans la prise en charge de l’obésité. Parmi les médecins qui connaissent la chirurgie bariatrique, 41,37 % seulement savent qu’elle est indiquée à partir d’un IMC de 40 kg/m².
Conclusion: une étape importante dans la gestion de l'obésité dans les soins primaires devrait consister à mettre à jour les connaissances des médecins de première ligne sur les dernières recommandations pour surmonter l'inertie des médecins.
Evaluation des connaissances des médecins de première ligne en matière de prise en charge de l´obésité de l´adulte
Najoua Lassoued1, Nada Hassairi1,&, Mahmoud Alzeer2, Nouha Sfar2, Mohamed Habib Sfar1
1Service d´Endocrinologie, CHU Taher Sfar, Mahdia, Tunisie, 2Département de Médecine de Famille, Faculté de Médecine de Monastir, Tunisie
&Auteur correspondant
Introduction: l’obésité, problème majeur de la santé publique, nécessite un dépistage et une prise en charge adéquate par les médecins de première ligne. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins de première ligne en matière de prise en charge de l'obésité de l’adulte.
Méthodes: étude transversale descriptive menée auprès des médecins de première ligne du Gouvernorat de Mahdia, une ville côtière tunisienne. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire préparé pour cette étude.
Résultats: sur 200 médecins qui ont reçu le questionnaire, 54 l’ont rempli, soit un taux de réponse de 27%: 87% des médecins ont déclaré qu’ils calculent l’indice de masse corporelle (IMC) du patient pour poser le diagnostic de l’obésité. Environ deux tiers définissent l’obésité à partir d’un IMC>25 kg/m². Par ailleurs, 87% des médecins ne savent pas mesurer correctement le tour de taille. La plupart des médecins reconnaissent que l’obésité pourrait avoir des conséquences médico-chirurgicales, sociales et psychologiques. Quarante-quatre virgule quatre pour cent des médecins reconnaissent qu’une perte de poids de 5 à 10% au long cours est un objectif important dans la prise en charge de l’obésité. Parmi les médecins qui connaissent la chirurgie bariatrique, 41,37 % seulement savent qu’elle est indiquée à partir d’un IMC de 40 kg/m².
Conclusion: une étape importante dans la gestion de l'obésité dans les soins primaires devrait consister à mettre à jour les connaissances des médecins de première ligne sur les dernières recommandations pour surmonter l'inertie des médecins.