Conference abstract
Etude des goitres et nodules thyroïdiens dans le Service d´Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l´Hôpital du Mali
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(115).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.115.2455
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Goitre, nodules thyroïdiens, Hôpital du Mali
Poster
Etude des goitres et nodules thyroïdiens dans le Service d´Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l´Hôpital du Mali
Diallo Modibo Bouran1,&, Touré Assa Traoré2, Mariko Modibo1, Traore Bah1, N’diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Sow Djeneba Sylla1, Sidibé Assa Traoré1
1Service Endocrinologie de l'Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Unité d´Endocrinologie du Centre de Santé de référence de la commune V, Bamako, Bamako, Mali, 3Service d´Endocrinologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: Le goitre est une augmentation diffuse ou localisée du volume thyroïdien. En pratique clinique, le goitre est défini lorsqu’à la palpation la surface de chacun des lobes excède celle de la dernière phalange du pouce (définition OMS). Un nodule thyroïdien constitue une hypertrophie localisée, s'individualisant au sein de la glande thyroïde (du latin nodulus = petit nœud). Le but était d’étudier les goitres et nodules thyroïdiens dans le service d’Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l’hôpital du Mali.
Méthodes: étude transversale, descriptive, avec recueil rétrospectif et prospectif de 6 ans chez les patients ayant une pathologie thyroïdienne à l’hôpital du Mali.
Résultats: trois cent patients ont été colligés dans notre étude avec une fréquence hospitalière de 31,05%. Nos patients dans 41,2% avaient un âge compris entre 25-45 ans avec des extrêmes allant de 2 à 86 ans. Une nette prédominance féminine a été retrouvée avec un sexe ratio à 0,14%. Les manifestations de d’hyperthyroïdie étaient dominées par la palpitation (66,7%), l’amaigrissement (63,33%). Le goitre était diffus (41,33%), multi nodulaire (32,33%) et uni nodulaire (26%). Les goitres hyperthyroïdiens représentaient 80,3%. Les étiologies étaient dominées par le GMNT (42%) et la Maladie de Basedow (41.3%). Quant à l’hypothyroïdie, 3% de nos patients présentait une constipation acquise. Les goitres hypothyroïdiens avaient une fréquence de 5%, la maladie de Hashimoto était l’étiologie principale (3,33%). Les goitres euthyroidiens (14,7%). Une prise en charge adaptée a été effectuée: les antithyroïdiens de synthèse et la lévothyroxine pour l’hypothyroïdie.
Conclusion: le goitre est fréquent en pratique avec une nette prédominance féminine.
Etude des goitres et nodules thyroïdiens dans le Service d´Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l´Hôpital du Mali
Diallo Modibo Bouran1,&, Touré Assa Traoré2, Mariko Modibo1, Traore Bah1, N’diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Sow Djeneba Sylla1, Sidibé Assa Traoré1
1Service Endocrinologie de l'Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Unité d´Endocrinologie du Centre de Santé de référence de la commune V, Bamako, Bamako, Mali, 3Service d´Endocrinologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: Le goitre est une augmentation diffuse ou localisée du volume thyroïdien. En pratique clinique, le goitre est défini lorsqu’à la palpation la surface de chacun des lobes excède celle de la dernière phalange du pouce (définition OMS). Un nodule thyroïdien constitue une hypertrophie localisée, s'individualisant au sein de la glande thyroïde (du latin nodulus = petit nœud). Le but était d’étudier les goitres et nodules thyroïdiens dans le service d’Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l’hôpital du Mali.
Méthodes: étude transversale, descriptive, avec recueil rétrospectif et prospectif de 6 ans chez les patients ayant une pathologie thyroïdienne à l’hôpital du Mali.
Résultats: trois cent patients ont été colligés dans notre étude avec une fréquence hospitalière de 31,05%. Nos patients dans 41,2% avaient un âge compris entre 25-45 ans avec des extrêmes allant de 2 à 86 ans. Une nette prédominance féminine a été retrouvée avec un sexe ratio à 0,14%. Les manifestations de d’hyperthyroïdie étaient dominées par la palpitation (66,7%), l’amaigrissement (63,33%). Le goitre était diffus (41,33%), multi nodulaire (32,33%) et uni nodulaire (26%). Les goitres hyperthyroïdiens représentaient 80,3%. Les étiologies étaient dominées par le GMNT (42%) et la Maladie de Basedow (41.3%). Quant à l’hypothyroïdie, 3% de nos patients présentait une constipation acquise. Les goitres hypothyroïdiens avaient une fréquence de 5%, la maladie de Hashimoto était l’étiologie principale (3,33%). Les goitres euthyroidiens (14,7%). Une prise en charge adaptée a été effectuée: les antithyroïdiens de synthèse et la lévothyroxine pour l’hypothyroïdie.
Conclusion: le goitre est fréquent en pratique avec une nette prédominance féminine.