Conference abstract
Phéochromocytome au CHU de Bouake: à propos d´un cas orientant vers une néoplasie endocrinienne multiple probable
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(130).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.130.2531
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Phéochromocytome, hypertension artérielle secondaire, néoplasie endocrinienne multiple, CHU de Bouaké
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Phéochromocytome au CHU de Bouake: à propos d´un cas orientant vers une néoplasie endocrinienne multiple probable
Jean Kevin Acho1,&, Koné Famoussa1, Ouattara PAE2, Yapa Gnadou Stéphane Keny1, Kouassi Lauret1, Touré Kadidiata1, Adoubi KA2, Ouattara Bourhaima1
1Service de Médecine Interne du CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire, 2Service de cardiologie, CHU Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: nous rapportons le cas de Mme HE âgée de 39 ans, enseignante, adressée en cardiologie pour la prise en charge d’une hypertension artérielle sévère. Le tableau clinique était dominé par la classique triade de MENARD, la résistance de l’hypertension artérielle à une trithérapie antihypertensive bien conduite et une forte variabilité tensionnelle inter visite confirmée par un écart-type moyen de la pression artérielle systolique à 38 mm Hg, au cours de la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA).
Observation du patient: les explorations paracliniques ont permis de retenir un phéochromocytome devant les dosages des dérivés methoxylés des catécholamines urinaires et sanguins (respectivement 46,61μmol/24 heures et 47,13 nmol/l de Normétanéphrine et 08,29 μmol/24heures et 41,11nmol/l de Métanéphrine) et couplé à l’imagerie par résonnance magnétique abdominale objectivant une masse surrénalienne mesurant 76,8 mm x 55 mm. A la recherche d’une néoplasie endocrinienne multiple, un nodule thyroïdien fut objectivé mais était non sécrétant et bénin à la cytologie (Béthesda II). Une hypercalcémie persistante fut retrouvée mais avec des taux normaux de parathormone. L’évolution tensionnelle a été rapidement favorable après l’introduction d’un alpha bloquant. L’ablation chirurgicale de la tumeur fut réalisée et suivi d’une normalisation des chiffres tensionnels sur 12 mois et, un an plus tard d’une normalisation du bilan hormonal urinaire.
Conclusion: le phéochromocytome demeure l’une des principales causes d’hypertension artérielle secondaire à rechercher. Le bilan génétique pourrait s’avérer nécessaire en cas de doute diagnostic d’une néoplasie endocrinienne multiple.
Phéochromocytome au CHU de Bouake: à propos d´un cas orientant vers une néoplasie endocrinienne multiple probable
Jean Kevin Acho1,&, Koné Famoussa1, Ouattara PAE2, Yapa Gnadou Stéphane Keny1, Kouassi Lauret1, Touré Kadidiata1, Adoubi KA2, Ouattara Bourhaima1
1Service de Médecine Interne du CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire, 2Service de cardiologie, CHU Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: nous rapportons le cas de Mme HE âgée de 39 ans, enseignante, adressée en cardiologie pour la prise en charge d’une hypertension artérielle sévère. Le tableau clinique était dominé par la classique triade de MENARD, la résistance de l’hypertension artérielle à une trithérapie antihypertensive bien conduite et une forte variabilité tensionnelle inter visite confirmée par un écart-type moyen de la pression artérielle systolique à 38 mm Hg, au cours de la mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA).
Observation du patient: les explorations paracliniques ont permis de retenir un phéochromocytome devant les dosages des dérivés methoxylés des catécholamines urinaires et sanguins (respectivement 46,61μmol/24 heures et 47,13 nmol/l de Normétanéphrine et 08,29 μmol/24heures et 41,11nmol/l de Métanéphrine) et couplé à l’imagerie par résonnance magnétique abdominale objectivant une masse surrénalienne mesurant 76,8 mm x 55 mm. A la recherche d’une néoplasie endocrinienne multiple, un nodule thyroïdien fut objectivé mais était non sécrétant et bénin à la cytologie (Béthesda II). Une hypercalcémie persistante fut retrouvée mais avec des taux normaux de parathormone. L’évolution tensionnelle a été rapidement favorable après l’introduction d’un alpha bloquant. L’ablation chirurgicale de la tumeur fut réalisée et suivi d’une normalisation des chiffres tensionnels sur 12 mois et, un an plus tard d’une normalisation du bilan hormonal urinaire.
Conclusion: le phéochromocytome demeure l’une des principales causes d’hypertension artérielle secondaire à rechercher. Le bilan génétique pourrait s’avérer nécessaire en cas de doute diagnostic d’une néoplasie endocrinienne multiple.