Conference abstract
Evaluation des besoins en soins bucco-dentaires des diabétiques reçus dans l´Unité Bucco-dentaire l´Institut National de Santé Publique en Côte d´Ivoire
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(139).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.139.2882
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Diabète, soins bucco-dentaires, indice CAO, indice CPITN, Côte d´Ivoire
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Evaluation des besoins en soins bucco-dentaires des diabétiques reçus dans l´Unité Bucco-dentaire l´Institut National de Santé Publique en Côte d´Ivoire
David Guanga Meless1,2,&, Asse Ange Amangoua1,2, Privat Kablan2, Jean-Claude Guinan1
1Section de Santé Publique et Odontologie Légale de l´UFROS, UFHB, Côte d´Ivoire, 2Unité bucco-dentaire de l´Institut National de Santé Publique, Adjamé, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: la susceptibilité des patients diabétiques aux affections bucco-dentaires est maintenant reconnue ; plusieurs études ayant rapporté des fréquences de maladies et besoins en soins bucco-dentaires plus importants chez ces patients. L’objectif de cette étude était d’évaluer les besoins en soins bucco-dentaires chez les patients diabétiques en Côte d’Ivoire.
Méthodes: il s’agit d’une étude transversale conduite auprès des patients du Centre Antidiabétique d’Abidjan, référés, dans le cadre leur bilan initial du diabète, à l’Unité bucco-dentaire de l’INSP, entre juin 2021 et mai 2023. Outre les caractéristiques sociodémographiques, habitudes d’hygiène bucco-dentaire et antécédents de consultation dentaire recueillis, un examen de la cavité buccale a été réalisé pour relever les maladies bucco-dentaires.
Résultats: au total 801 patients diabétiques âgés de 21,0 à 88,9 ans (moyenne: 55,0 écart-type: 11,2 ans) ont été examinés. Les femmes représentaient 63,2% de l’échantillon et 40,5% avaient une HTA. La majorité des patients (85,0%) n’avaient pas consulté de chirurgien-dentiste depuis le diagnostic du diabète et parmi eux, 29,5% n’en avaient jamais consulté depuis la naissance. Les besoins en soins conservateurs étaient estimés à 73,8%. Pour les soins parodontaux, 92,3% nécessitaient une motivation-instruction à l’hygiène bucco-dentaire (MIHBD), 68,7% nécessitaient un détartrage en plus de la MIHBD et 26,0% requéraient, en plus des soins précédents, des soins parodontaux complexes.
Conclusion: l’ampleur des besoins en soins bucco-dentaires identifiés dans cette population de diabétiques nouvellement diagnostiqués suggère une sensibilisation des professionnels en charge du diabète afin qu’ils orientent systématiquement leurs patients au chirurgien-dentiste dès que le diagnostic du diabète est posé.
Evaluation des besoins en soins bucco-dentaires des diabétiques reçus dans l´Unité Bucco-dentaire l´Institut National de Santé Publique en Côte d´Ivoire
David Guanga Meless1,2,&, Asse Ange Amangoua1,2, Privat Kablan2, Jean-Claude Guinan1
1Section de Santé Publique et Odontologie Légale de l´UFROS, UFHB, Côte d´Ivoire, 2Unité bucco-dentaire de l´Institut National de Santé Publique, Adjamé, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: la susceptibilité des patients diabétiques aux affections bucco-dentaires est maintenant reconnue ; plusieurs études ayant rapporté des fréquences de maladies et besoins en soins bucco-dentaires plus importants chez ces patients. L’objectif de cette étude était d’évaluer les besoins en soins bucco-dentaires chez les patients diabétiques en Côte d’Ivoire.
Méthodes: il s’agit d’une étude transversale conduite auprès des patients du Centre Antidiabétique d’Abidjan, référés, dans le cadre leur bilan initial du diabète, à l’Unité bucco-dentaire de l’INSP, entre juin 2021 et mai 2023. Outre les caractéristiques sociodémographiques, habitudes d’hygiène bucco-dentaire et antécédents de consultation dentaire recueillis, un examen de la cavité buccale a été réalisé pour relever les maladies bucco-dentaires.
Résultats: au total 801 patients diabétiques âgés de 21,0 à 88,9 ans (moyenne: 55,0 écart-type: 11,2 ans) ont été examinés. Les femmes représentaient 63,2% de l’échantillon et 40,5% avaient une HTA. La majorité des patients (85,0%) n’avaient pas consulté de chirurgien-dentiste depuis le diagnostic du diabète et parmi eux, 29,5% n’en avaient jamais consulté depuis la naissance. Les besoins en soins conservateurs étaient estimés à 73,8%. Pour les soins parodontaux, 92,3% nécessitaient une motivation-instruction à l’hygiène bucco-dentaire (MIHBD), 68,7% nécessitaient un détartrage en plus de la MIHBD et 26,0% requéraient, en plus des soins précédents, des soins parodontaux complexes.
Conclusion: l’ampleur des besoins en soins bucco-dentaires identifiés dans cette population de diabétiques nouvellement diagnostiqués suggère une sensibilisation des professionnels en charge du diabète afin qu’ils orientent systématiquement leurs patients au chirurgien-dentiste dès que le diagnostic du diabète est posé.