Conference abstract
Neuropathie diabétique douloureuse (NDD) au Service de Neurologie du CHU de Yopougon à Abidjan (RCI): à propos de 60 cas
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(15).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.15.2490
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Neuropathie diabétique, neuropathie douloureuse, DN4, EVA
Oral presentation
Neuropathie diabétique douloureuse (NDD) au Service de Neurologie du CHU de Yopougon à Abidjan (RCI): à propos de 60 cas
Yeo Nawa Samuel1,2,&, Broh N’guessan Yves Constant1,2, Koffi Yannick Thibaut3, Essoin-De Souza Nancy Tanya1,2, Beuseize Affoué Marie Roxane1,2, Abbé Ange Stéphane1,2, Diakité Ismaila1,2, Kouassi Kouamé Léonard1,2, Doumbia-Ouattara Mariam1,2
1UFR Sciences Médicales, Université Félix Houphouët-Boigny, BP V 166, Abidjan, Côte d´Ivoire, 2Service de Neurologie, CHU de Yopougon, 21 BP 632, Abidjan 21, Côte d´Ivoire, 3Service de Neurologie, CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction:la neuropathie diabétique douloureuse (NDD) représente une complication invalidante du diabète sucré, mais elle reste sous-évaluée. Le but de notre travail est de décrire le profil clinique et thérapeutique des patients.
Méthodes: nous avons mené une étude rétrospective à visée descriptive qui a concerner 60 patients diabétiques de type 1 et 2. Le principal critère d’inclusion était la présence d’une douleur neuropathique mis en évidence par un score DN4 supérieur à 4.
Résultats: l’âge moyen était de 57,85 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio: 0,58). 56,67% des patients étaient sans-emplois. 98,33% étaient diabétiques de type 2 et mal contrôlé dans la majorité des cas. Le diabète était connu depuis moins de 10 ans chez 61,67% des patients. 56,67% recevaient de l’insuline et l’HTA était associée au diabète dans 61,67% des cas. Tous les patients présentaient une polyneuropathies longueur dépendante et 30% se plaignaient d’une dysfonction sexuelle. Le score DN4 était en 4 et 5 dans 63,33% des cas et le score EVA entre 5 et 6 dans 40% des cas. La prégabaline était utilisée dans 80% des cas à des doses journalières ≤ à 300mg.
Conclusion: la NDD bien que plus fréquente chez le diabétique de type 2 reste sous diagnostiquée et sous traitée.
Neuropathie diabétique douloureuse (NDD) au Service de Neurologie du CHU de Yopougon à Abidjan (RCI): à propos de 60 cas
Yeo Nawa Samuel1,2,&, Broh N’guessan Yves Constant1,2, Koffi Yannick Thibaut3, Essoin-De Souza Nancy Tanya1,2, Beuseize Affoué Marie Roxane1,2, Abbé Ange Stéphane1,2, Diakité Ismaila1,2, Kouassi Kouamé Léonard1,2, Doumbia-Ouattara Mariam1,2
1UFR Sciences Médicales, Université Félix Houphouët-Boigny, BP V 166, Abidjan, Côte d´Ivoire, 2Service de Neurologie, CHU de Yopougon, 21 BP 632, Abidjan 21, Côte d´Ivoire, 3Service de Neurologie, CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction:la neuropathie diabétique douloureuse (NDD) représente une complication invalidante du diabète sucré, mais elle reste sous-évaluée. Le but de notre travail est de décrire le profil clinique et thérapeutique des patients.
Méthodes: nous avons mené une étude rétrospective à visée descriptive qui a concerner 60 patients diabétiques de type 1 et 2. Le principal critère d’inclusion était la présence d’une douleur neuropathique mis en évidence par un score DN4 supérieur à 4.
Résultats: l’âge moyen était de 57,85 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio: 0,58). 56,67% des patients étaient sans-emplois. 98,33% étaient diabétiques de type 2 et mal contrôlé dans la majorité des cas. Le diabète était connu depuis moins de 10 ans chez 61,67% des patients. 56,67% recevaient de l’insuline et l’HTA était associée au diabète dans 61,67% des cas. Tous les patients présentaient une polyneuropathies longueur dépendante et 30% se plaignaient d’une dysfonction sexuelle. Le score DN4 était en 4 et 5 dans 63,33% des cas et le score EVA entre 5 et 6 dans 40% des cas. La prégabaline était utilisée dans 80% des cas à des doses journalières ≤ à 300mg.
Conclusion: la NDD bien que plus fréquente chez le diabétique de type 2 reste sous diagnostiquée et sous traitée.