Conference abstract
Evaluation de la prise en charge du diabète de type 2 à l´ère des nouvelles molécules antidiabétiques non insuliniques dans un pays d´Afrique subsaharienne (Mali)
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(17).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.17.2498
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: DT2, nouvelles molécules ADNI, Hôpital du Mali
Oral presentation
Evaluation de la prise en charge du diabète de type 2 à l´ère des nouvelles molécules antidiabétiques non insuliniques dans un pays d´Afrique subsaharienne (Mali)
Mariko Modibo1,&, Traore Bah1, Diallo Modibo Bouran1, Bocoum Sory Ibrahim1, Touré Assa Traoré2, N’Diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Traoré Djibril Youssouf1, Dembélé Seydou1, Kane Alassane1, Sow Djeneba Sylla1
1Service de d´Endocrinologie de l´Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Service d´Endocrinologie et de Diabétologie du CSRéf de Commune V, Bamako, Mali, 3Service d´Endocrinologie et de Diabétologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: le DT2 est l’un des principaux défis du 21ème siècle en termes de santé et de développement. Sa prise en charge à notre ère a connu quelques modifications avec l’arrivée de nouvelles molécules sur le marché qui ont apporté des nouvelles spécificités au traitement. Le but est d’evaluer la prise en charge du diabète de type 2 à l’ère des nouvelles molécules antidiabétiques non insuliniques.
Méthodes: étude descriptive et analytique avec recueil prospectif des données d’un an dans le service d’Endocrinologie de l’hôpital du Mali.
Résultats: cinq cent dix-huit (518) DT2 colligés (fréquence hospitalière 4,11%). Sex-ratio 0,63; L’âge moyen 58,88±11,825 ans; Durée d’évolution moyenne du diabète était de 8,20±7,67 ans. Plus de la moitié des patients avaient un niveau de vie socio-économique moyen et un suivi irrégulier diabète soit respectivement 65,8% et 68%. Le diabète était déséquilibré chez 85,2% des patients. 70,7% des diabétiques étaient sous biguanidesseuls; 14,6% sous ISGLT2; 9,7% sous IDPP4 et 5% sous SU. 50% des diabétiques étaient sous association biguanides+IDPP4, 50% sous biguanides + SU. Un lien significatif était retrouvé entre le schéma thérapeutique en cours et le suivi du diabète (p=0,011); et l’équilibre glycémique (p=0,006).
Conclusion: les nouvelles molécules antidiabétiques existent chez nous. Sa prescription est bien codifiée conformément aux recommandations internationales mais cela nécessite un cout financier exorbitant pour nos patients diabétiques.
Evaluation de la prise en charge du diabète de type 2 à l´ère des nouvelles molécules antidiabétiques non insuliniques dans un pays d´Afrique subsaharienne (Mali)
Mariko Modibo1,&, Traore Bah1, Diallo Modibo Bouran1, Bocoum Sory Ibrahim1, Touré Assa Traoré2, N’Diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Traoré Djibril Youssouf1, Dembélé Seydou1, Kane Alassane1, Sow Djeneba Sylla1
1Service de d´Endocrinologie de l´Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Service d´Endocrinologie et de Diabétologie du CSRéf de Commune V, Bamako, Mali, 3Service d´Endocrinologie et de Diabétologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: le DT2 est l’un des principaux défis du 21ème siècle en termes de santé et de développement. Sa prise en charge à notre ère a connu quelques modifications avec l’arrivée de nouvelles molécules sur le marché qui ont apporté des nouvelles spécificités au traitement. Le but est d’evaluer la prise en charge du diabète de type 2 à l’ère des nouvelles molécules antidiabétiques non insuliniques.
Méthodes: étude descriptive et analytique avec recueil prospectif des données d’un an dans le service d’Endocrinologie de l’hôpital du Mali.
Résultats: cinq cent dix-huit (518) DT2 colligés (fréquence hospitalière 4,11%). Sex-ratio 0,63; L’âge moyen 58,88±11,825 ans; Durée d’évolution moyenne du diabète était de 8,20±7,67 ans. Plus de la moitié des patients avaient un niveau de vie socio-économique moyen et un suivi irrégulier diabète soit respectivement 65,8% et 68%. Le diabète était déséquilibré chez 85,2% des patients. 70,7% des diabétiques étaient sous biguanidesseuls; 14,6% sous ISGLT2; 9,7% sous IDPP4 et 5% sous SU. 50% des diabétiques étaient sous association biguanides+IDPP4, 50% sous biguanides + SU. Un lien significatif était retrouvé entre le schéma thérapeutique en cours et le suivi du diabète (p=0,011); et l’équilibre glycémique (p=0,006).
Conclusion: les nouvelles molécules antidiabétiques existent chez nous. Sa prescription est bien codifiée conformément aux recommandations internationales mais cela nécessite un cout financier exorbitant pour nos patients diabétiques.