Conference abstract
Etude préliminaire des complications endocriniennes secondaires la dépigmentation volontaire à visée cosmétique au service de dermatologie du CHU de Treichville à Abidjan, Cote d´Ivoire
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(55).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.55.2579
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Dépigmentation volontaire, diabète secondaire, complications endocriniennes
Oral presentation
Etude préliminaire des complications endocriniennes secondaires la dépigmentation volontaire à visée cosmétique au service de dermatologie du CHU de Treichville à Abidjan, Cote d´Ivoire
Djalal Firdos Khalil1,&, Yao Kamissoko Assita1, Kaloga Mamadou2, Abodo Jacko Rhedoor1
1Service d´Endocrinologie-Métabolisme et Nutrition à Hôpital Militaire d´Abidjan, Côte d´Ivoire, 2Service de Dermatologie au CHU de Treichville Abidjan, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: la dépigmentation volontaire consiste en une utilisation à visée cosmétique, par voie locale ou injectable, des produits dépigmentants. Ces produits, utilisés seuls ou en association, pendant de nombreuses années et sur une grande surface corporelle exposent à des complications dermatologiques mais aussi générales (Diabète, obésité, hypertension artérielle, insuffisance surrénalienne). L’objectif était de déterminer la fréquence des complications endocriniennes, identifier les caractéristiques des produits utilisés et faire des
Méthodes: étude préliminaire prospective descriptive sur une période de deux mois (juin à Août 2024) réalisée sur 125 femmes consultant au service de dermatologie au CHU de Treichville utilisant la dépigmentation volontaire à visée cosmétique. Les données ont été analysées par les logiciels R 4.3.3, Microsoft Excel et Word, et le test de Chi2.
Résultats: notre population d’étude a une moyenne d’âge de 36 ans (17 et 65 ans), sa principale motivation était le complexe de la peau foncée. Une glycémie casuelle supérieure ou égale à 2g/l a été retrouvée chez 2,4% et une TA supérieure à 130/90 mmHg chez 40%. Les produits à base de soude, de glucocorticoïdes et d’hydroquinone sont respectivement à 45,6%, 8,8%, 26,4%, et les perturbateurs endocriniens à 12%.
Conclusion: les complications endocriniennes étant graves et souvent irréversibles, il faut étendre l’étude sur une grande population et envisager des séances de sensibilisation pour lutter contre l’utilisation des produits blanchissants.
Etude préliminaire des complications endocriniennes secondaires la dépigmentation volontaire à visée cosmétique au service de dermatologie du CHU de Treichville à Abidjan, Cote d´Ivoire
Djalal Firdos Khalil1,&, Yao Kamissoko Assita1, Kaloga Mamadou2, Abodo Jacko Rhedoor1
1Service d´Endocrinologie-Métabolisme et Nutrition à Hôpital Militaire d´Abidjan, Côte d´Ivoire, 2Service de Dermatologie au CHU de Treichville Abidjan, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: la dépigmentation volontaire consiste en une utilisation à visée cosmétique, par voie locale ou injectable, des produits dépigmentants. Ces produits, utilisés seuls ou en association, pendant de nombreuses années et sur une grande surface corporelle exposent à des complications dermatologiques mais aussi générales (Diabète, obésité, hypertension artérielle, insuffisance surrénalienne). L’objectif était de déterminer la fréquence des complications endocriniennes, identifier les caractéristiques des produits utilisés et faire des
Méthodes: étude préliminaire prospective descriptive sur une période de deux mois (juin à Août 2024) réalisée sur 125 femmes consultant au service de dermatologie au CHU de Treichville utilisant la dépigmentation volontaire à visée cosmétique. Les données ont été analysées par les logiciels R 4.3.3, Microsoft Excel et Word, et le test de Chi2.
Résultats: notre population d’étude a une moyenne d’âge de 36 ans (17 et 65 ans), sa principale motivation était le complexe de la peau foncée. Une glycémie casuelle supérieure ou égale à 2g/l a été retrouvée chez 2,4% et une TA supérieure à 130/90 mmHg chez 40%. Les produits à base de soude, de glucocorticoïdes et d’hydroquinone sont respectivement à 45,6%, 8,8%, 26,4%, et les perturbateurs endocriniens à 12%.
Conclusion: les complications endocriniennes étant graves et souvent irréversibles, il faut étendre l’étude sur une grande population et envisager des séances de sensibilisation pour lutter contre l’utilisation des produits blanchissants.