Conference abstract
Anomalies électrocardiographiques chez le diabétique : lien avec les atteintes cardiaques et rénales
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(71).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.71.2532
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Electrocardiogramme, diabète sucré, médecine interne, CHU de Bouaké, Côte d´Ivoire
Poster
Anomalies électrocardiographiques chez le diabétique : lien avec les atteintes cardiaques et rénales
Jean Kevin Acho1,&, Koné Famoussa1, Yapa Gnadou Stéphane Keny1, Kouassi Lauret1, Touré Kadidiata1, Gboko Landry1, Nzonzi Stéphane1, Ouattara Bourhaima1
1Service de Médecine Interne du CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: le diabète sucré constitue un problème de santé publique en grande partie du fait de son atteinte cardiovasculaire et rénale. Une meilleure compréhension des facteurs liés aux modifications électrocardiographiques de ces patients s’avère donc importante.
Méthodes: il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique réalisée dans le service de Médecine Interne du CHU de Bouaké sur 6 mois. Elle a porté sur 282 patients diabétiques ayant réalisé un électrocardiogramme de repos.
Résultats: l’âge moyen était de 57 ans ± 13 et le sex-ratio de 0,6. Le diabète de type 2 représentait 90,8%. Les facteurs de risque cardiovasculaires étaient principalement l’âge (74,3%) et l’hypertension artérielle (67,9%). L’hémoglobine glyquée moyenne était de 8,4 ± 3%. Le stade 2 de la maladie rénale chronique représentait 45,3%. Les anomalies à l’électrocardiogramme étaient dominées par les hypertrophies (21,1%), les ischémies sous épicardiques (19,3%) et les troubles de la conduction (19,3%). L’axe était dévié à gauche dans 13,8% et les hypertrophies ventriculaires gauches représentaient 60,9%. Les ischémies sous épicardiques étaient liées à la neuropathie diabétique (p= 0,018), à la ménopause (p=0,034), à l’hypertension artérielle familiale (p=0,044) et à la néphropathie diabétique (p=0,0374). Les troubles de la conduction étaient liées à l’hypertension artérielle de Grade 2 (p=0,033) et la maladie rénale chronique (p=0,0023).
Conclusion: les anomalies électrocardiographiques du diabétique augmentent significativement avec les facteurs de risques cardiovasculaires et les atteintes réno-vasculaires du diabète.
Anomalies électrocardiographiques chez le diabétique : lien avec les atteintes cardiaques et rénales
Jean Kevin Acho1,&, Koné Famoussa1, Yapa Gnadou Stéphane Keny1, Kouassi Lauret1, Touré Kadidiata1, Gboko Landry1, Nzonzi Stéphane1, Ouattara Bourhaima1
1Service de Médecine Interne du CHU de Bouaké, Bouaké, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: le diabète sucré constitue un problème de santé publique en grande partie du fait de son atteinte cardiovasculaire et rénale. Une meilleure compréhension des facteurs liés aux modifications électrocardiographiques de ces patients s’avère donc importante.
Méthodes: il s’agissait d’une étude transversale à visée descriptive et analytique réalisée dans le service de Médecine Interne du CHU de Bouaké sur 6 mois. Elle a porté sur 282 patients diabétiques ayant réalisé un électrocardiogramme de repos.
Résultats: l’âge moyen était de 57 ans ± 13 et le sex-ratio de 0,6. Le diabète de type 2 représentait 90,8%. Les facteurs de risque cardiovasculaires étaient principalement l’âge (74,3%) et l’hypertension artérielle (67,9%). L’hémoglobine glyquée moyenne était de 8,4 ± 3%. Le stade 2 de la maladie rénale chronique représentait 45,3%. Les anomalies à l’électrocardiogramme étaient dominées par les hypertrophies (21,1%), les ischémies sous épicardiques (19,3%) et les troubles de la conduction (19,3%). L’axe était dévié à gauche dans 13,8% et les hypertrophies ventriculaires gauches représentaient 60,9%. Les ischémies sous épicardiques étaient liées à la neuropathie diabétique (p= 0,018), à la ménopause (p=0,034), à l’hypertension artérielle familiale (p=0,044) et à la néphropathie diabétique (p=0,0374). Les troubles de la conduction étaient liées à l’hypertension artérielle de Grade 2 (p=0,033) et la maladie rénale chronique (p=0,0023).
Conclusion: les anomalies électrocardiographiques du diabétique augmentent significativement avec les facteurs de risques cardiovasculaires et les atteintes réno-vasculaires du diabète.