Conference abstract
Néphropathie diabétique: étude multicentrique à Bamako
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(8).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.8.2453
Archived on: 25 Nov 2024
Contact the corresponding author
Keywords: Nephropathie, diabète, Bamako
Oral presentation
Néphropathie diabétique: étude multicentrique à Bamako
Diallo Modibo Bouran1,&, Mariko Modibo1, Touré Assa Traoré2, Traore Bah1, N’diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Sow Djeneba Sylla1, Sidibé Assa Traoré1
1Service Endocrinologie de l'Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Service d´Endocrinologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali, 3Unité d´Endocrinologie du Centre de Santé de référence de la commune V, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: la néphropathie diabétique est définie classiquement, soit par la présence d’une protéinurie permanente caractérisée par une excrétion urinaire d’albumine supérieure à 300 mg par 24 heures, soit par l’association d’une protéinurie permanente et d’une altération de la fonction rénale marquée par une réduction du débit de filtration glomérulaire et une augmentation de la créatininémie.
Méthodes: étude multicentrique transversale descriptive retro-prospective d’une périodede 12 mois chez les patients diabétiques ayant été consulté ou hospitalisé.
Résultats: trois cents patients diabétiques ont été colligés ,75 patients ont consentis participer à notre étude soit une prévalence hospitalière de 25,0%.Les DT1et DT2 représentaient respectivement 13,3% et 86,7%. La tranche d’âge [47-68] ans représentait 58,6% avec des extrêmes de 25 ans et 76 ans. Le sexe masculin représentait 53,3% avec un sex-ratio de 1,14. L’insuffisance rénale a été le motif d’hospitalisation avec 42,7%. Le syndrome polyuro-polydipsie était le signe clinique dominant avec 77,3%. Un lien statiquement significatif a été retrouvé entre le type de diabète et la durée d’évolution. X2=1,357 ddl= 2 p=0,05. Soixante-cinq virgule trois pourcent avaient une HBA1c supérieure à 7,5%. La rétinopathie diabétique était présente au stade 1 de la néphropathie diabétique avec 17,39%. L’hypertension artérielle était la comorbidité représentée avec 41,3%. L’association MHD + insuline représentait 74,7%. L’évolution était favorable sous traitement médical chez 38,7% de nos patients suivis de 25,3% sous épuration extra-rénale.
Conclusion: la néphropathie diabétique est une maladie glomérulaire due au diabète, fréquente dans nos structures de santé avec une prévalence de 25%.
Néphropathie diabétique: étude multicentrique à Bamako
Diallo Modibo Bouran1,&, Mariko Modibo1, Touré Assa Traoré2, Traore Bah1, N’diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Sow Djeneba Sylla1, Sidibé Assa Traoré1
1Service Endocrinologie de l'Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Service d´Endocrinologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali, 3Unité d´Endocrinologie du Centre de Santé de référence de la commune V, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: la néphropathie diabétique est définie classiquement, soit par la présence d’une protéinurie permanente caractérisée par une excrétion urinaire d’albumine supérieure à 300 mg par 24 heures, soit par l’association d’une protéinurie permanente et d’une altération de la fonction rénale marquée par une réduction du débit de filtration glomérulaire et une augmentation de la créatininémie.
Méthodes: étude multicentrique transversale descriptive retro-prospective d’une périodede 12 mois chez les patients diabétiques ayant été consulté ou hospitalisé.
Résultats: trois cents patients diabétiques ont été colligés ,75 patients ont consentis participer à notre étude soit une prévalence hospitalière de 25,0%.Les DT1et DT2 représentaient respectivement 13,3% et 86,7%. La tranche d’âge [47-68] ans représentait 58,6% avec des extrêmes de 25 ans et 76 ans. Le sexe masculin représentait 53,3% avec un sex-ratio de 1,14. L’insuffisance rénale a été le motif d’hospitalisation avec 42,7%. Le syndrome polyuro-polydipsie était le signe clinique dominant avec 77,3%. Un lien statiquement significatif a été retrouvé entre le type de diabète et la durée d’évolution. X2=1,357 ddl= 2 p=0,05. Soixante-cinq virgule trois pourcent avaient une HBA1c supérieure à 7,5%. La rétinopathie diabétique était présente au stade 1 de la néphropathie diabétique avec 17,39%. L’hypertension artérielle était la comorbidité représentée avec 41,3%. L’association MHD + insuline représentait 74,7%. L’évolution était favorable sous traitement médical chez 38,7% de nos patients suivis de 25,3% sous épuration extra-rénale.
Conclusion: la néphropathie diabétique est une maladie glomérulaire due au diabète, fréquente dans nos structures de santé avec une prévalence de 25%.
