Conference abstract
Hypoglycémie chez les diabétiques dans le service d´Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l´Hôpital du Mali
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(9).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.9.2454
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Hypoglycémie, diabète, hôpital du Mali
Oral presentation
Hypoglycémie chez les diabétiques dans le service d´Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l´Hôpital du Mali
Diallo Modibo Bouran1,&, Mariko Modibo1, Touré Assa Traoré2, Traore Bah1, N’diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Sow Djeneba Sylla1, Sidibé Assa Traoré1
1Service Endocrinologie de l'Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Unité d´Endocrinologie du Centre de Santé de référence de la commune V, Bamako, Mali, 3Service d´Endocrinologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: l'hypoglycémie chez le sujet diabétique est maintenant consensuellement définie par un taux de glucose < 70 mg/dl (< 3,9 mmol/l). C’est une des complications métaboliques aiguës iatrogéniques la plus fréquente. Le but était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de l’hypoglycémie chez les patients diabétiques.
Méthodes: étude descriptive et transversale avec recueil prospectif des données sur une période de 6 mois, incluant tous diabétiques hospitalisés pour hypoglycémie et ceux ayant fait une hypoglycémie au cours de leur hospitalisation.
Résultats: quatre-vingt-douze(92) diabétiques ont été colligés au cours de notre étude avec 41 cas d’hypoglycémie avec une fréquence hospitalière de 44,57%. La tranche d’âge > 60 ans représentait 43,90%, l’âge moyen de nos patients était 46 ans ± 1,10 avec des extrêmes allant de 10 à 80 ans. Le sexe féminin représentait 56,10% (n=23) avec un sex-ratio=0 ,78. Le diabète évoluait depuis moins de 10 ans dans 78,05%. L’hypoglycémie était asymptomatique dans 51,21% et symptomatique (48.78%) dominée par les signes dysautonomiques dans 24,39%. Les principales causes de l’hypoglycémie étaient l’insuffisance d’apport alimentaire à 46,34%, suivi du surdosage en insuline 21.95%. Les facteurs de risques retrouvés ont été: l’âge, l’insuffisance ou l’irrégularité alimentaire. Le resucrage par voie orale a été réalisé chez 85, 37% de nos patients. L’évolution était favorable dans 97,56%.
Conclusion: l’hypoglycémie est une urgence médicale et thérapeutique survenant au moins une fois dans la vie d’un diabétique traité par insuline. Une fréquence hospitalière de 44,57%a été retrouvée dans notre étude.
Hypoglycémie chez les diabétiques dans le service d´Endocrinologie Maladies Métaboliques et Nutrition de l´Hôpital du Mali
Diallo Modibo Bouran1,&, Mariko Modibo1, Touré Assa Traoré2, Traore Bah1, N’diaye Hadiaratou Doumbia3, Koné Amadou1, Sow Djeneba Sylla1, Sidibé Assa Traoré1
1Service Endocrinologie de l'Hôpital du Mali, Bamako, Mali, 2Unité d´Endocrinologie du Centre de Santé de référence de la commune V, Bamako, Mali, 3Service d´Endocrinologie du CHU Gabriel Touré, Bamako, Mali
&Auteur correspondant
Introduction: l'hypoglycémie chez le sujet diabétique est maintenant consensuellement définie par un taux de glucose < 70 mg/dl (< 3,9 mmol/l). C’est une des complications métaboliques aiguës iatrogéniques la plus fréquente. Le but était d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques de l’hypoglycémie chez les patients diabétiques.
Méthodes: étude descriptive et transversale avec recueil prospectif des données sur une période de 6 mois, incluant tous diabétiques hospitalisés pour hypoglycémie et ceux ayant fait une hypoglycémie au cours de leur hospitalisation.
Résultats: quatre-vingt-douze(92) diabétiques ont été colligés au cours de notre étude avec 41 cas d’hypoglycémie avec une fréquence hospitalière de 44,57%. La tranche d’âge > 60 ans représentait 43,90%, l’âge moyen de nos patients était 46 ans ± 1,10 avec des extrêmes allant de 10 à 80 ans. Le sexe féminin représentait 56,10% (n=23) avec un sex-ratio=0 ,78. Le diabète évoluait depuis moins de 10 ans dans 78,05%. L’hypoglycémie était asymptomatique dans 51,21% et symptomatique (48.78%) dominée par les signes dysautonomiques dans 24,39%. Les principales causes de l’hypoglycémie étaient l’insuffisance d’apport alimentaire à 46,34%, suivi du surdosage en insuline 21.95%. Les facteurs de risques retrouvés ont été: l’âge, l’insuffisance ou l’irrégularité alimentaire. Le resucrage par voie orale a été réalisé chez 85, 37% de nos patients. L’évolution était favorable dans 97,56%.
Conclusion: l’hypoglycémie est une urgence médicale et thérapeutique survenant au moins une fois dans la vie d’un diabétique traité par insuline. Une fréquence hospitalière de 44,57%a été retrouvée dans notre étude.
