Conference abstract
Habitudes de prescription des antidiabétiques oraux au Service d´Endocrinologie du CHU de Yopougon en Côte d´Ivoire
Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:22(90).25
Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.22.90.2682
Archived on: 25 Nov 2024
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Keywords: Antidiabétiques oraux, patients, Afrique subsaharienne
Poster
Habitudes de prescription des antidiabétiques oraux au Service d´Endocrinologie du CHU de Yopougon en Côte d´Ivoire
Diallo Mamadou Mansour1, Diallo Alpha Mamadou1,&, Diallo Mamadou Cherif1, Diallo Mamadou Dian Mamadou1, Hue Adelaide2, Yao A2, Koffi Dago Pierre2, Jacques Abodo2, Adrien Lokrou2
1Service d´Endocrinologie Diabétologie, CHU de Conakry, Guinée, 2Service d´Endocrinologie-Diabétologie, CHU de Yopougon, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: l’objectif était de décrire les habitudes de prescription des antidiabétiques oraux chez les patients diabétiques suivis au CHU de Yopougon en Côte d’Ivoire.
Méthodes: étude rétrospective descriptive portant sur 5022 dossiers de patients suivis en consultation d’Endocrinologie-Diabétologie entre 1986 et 2013.
Résultats: l’âge moyen des patients était de 50,44 ± 12,71 (20-85) ans. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 20,88 ± 6,68 (0-47) ans et celle du suivi de 5,81 ± 5,67 (0-30) ans. Les sulfamides étaient prescrits dans 49.13% des cas à la première prise en charge contre 7% au dernier contrôle. Les biguanides dans 9.56% au début du suivi et dans 5% au dernier contact. Les alpha-glucosidases étaient utilisés dans 17.82% des cas à la première visite et dans 1.3% des cas à la dernière. Les glinides dans 0.86 % des au début du suivi et dans 3,7% des cas aux dernières nouvelles. L’association Sulfamides+Biguanides était prescrite dans 47% des cas à la dernière visite, celle associant Sulfamides+Biguanides+ DPPIV dans 11%, les Biguanides+ DPPIV dans 25% des cas. En tout 52.60% des patients sous Sulfamides+Biguanides étaient observants versus 12% des cas sous les Biguanides+ DPPIV. Aucune donnée sur les alpha-glucosidases et les glinides n’étaient disponibles concernant l’observance.
Conclusion: le traitement du diabète est encore un défi pour les patients et les praticiens dans nos contrées en raison des coûts élevés des antidiabétiques. Cette étude plaide en faveur de la promotion des médicaments génériques de qualité en Afrique Subsaharienne.
Habitudes de prescription des antidiabétiques oraux au Service d´Endocrinologie du CHU de Yopougon en Côte d´Ivoire
Diallo Mamadou Mansour1, Diallo Alpha Mamadou1,&, Diallo Mamadou Cherif1, Diallo Mamadou Dian Mamadou1, Hue Adelaide2, Yao A2, Koffi Dago Pierre2, Jacques Abodo2, Adrien Lokrou2
1Service d´Endocrinologie Diabétologie, CHU de Conakry, Guinée, 2Service d´Endocrinologie-Diabétologie, CHU de Yopougon, Côte d´Ivoire
&Auteur correspondant
Introduction: l’objectif était de décrire les habitudes de prescription des antidiabétiques oraux chez les patients diabétiques suivis au CHU de Yopougon en Côte d’Ivoire.
Méthodes: étude rétrospective descriptive portant sur 5022 dossiers de patients suivis en consultation d’Endocrinologie-Diabétologie entre 1986 et 2013.
Résultats: l’âge moyen des patients était de 50,44 ± 12,71 (20-85) ans. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 20,88 ± 6,68 (0-47) ans et celle du suivi de 5,81 ± 5,67 (0-30) ans. Les sulfamides étaient prescrits dans 49.13% des cas à la première prise en charge contre 7% au dernier contrôle. Les biguanides dans 9.56% au début du suivi et dans 5% au dernier contact. Les alpha-glucosidases étaient utilisés dans 17.82% des cas à la première visite et dans 1.3% des cas à la dernière. Les glinides dans 0.86 % des au début du suivi et dans 3,7% des cas aux dernières nouvelles. L’association Sulfamides+Biguanides était prescrite dans 47% des cas à la dernière visite, celle associant Sulfamides+Biguanides+ DPPIV dans 11%, les Biguanides+ DPPIV dans 25% des cas. En tout 52.60% des patients sous Sulfamides+Biguanides étaient observants versus 12% des cas sous les Biguanides+ DPPIV. Aucune donnée sur les alpha-glucosidases et les glinides n’étaient disponibles concernant l’observance.
Conclusion: le traitement du diabète est encore un défi pour les patients et les praticiens dans nos contrées en raison des coûts élevés des antidiabétiques. Cette étude plaide en faveur de la promotion des médicaments génériques de qualité en Afrique Subsaharienne.
