Conference abstract

Sources de financement de la couverture santé universelle

Pan African Medical Journal - Conference Proceedings. 2024:23(61).26 Nov 2024.
doi: 10.11604/pamj-cp.2024.23.61.2823
Archived on: 26 Nov 2024
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Keywords: Couverture santé universelle, sources financement, Bangue
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Sources de financement de la couverture santé universelle

Tenkam JL1,&, Bitha H2,3, Eyinga PM1

1Université Adventiste Cosendai, Nanga Eboko, Cameroun, 2Université Catholique d´Afrique Centrale, Yaoundé, Cameroun, 3Direction de l´Organisation des Soins et de la Technologie Sanitaire, Ministère de la Santé Publique, Yaoundé, Cameroun

&Corresponding author

Introduction: la Couverture Santé Universelle (CSU) renvoie à une nouvelle politique d’équité d’accès aux services de santé, en cours d’implémentation au Cameroun. Elle offre la possibilité à toutes les couches sociales d’utiliser les services de santé. La population camerounaise évolue dans un système de santé où les ménages financent environ 70% des dépenses de santé; où l’informel représente le plus grand secteur d’activités, et les soins de santé ne sont pas à la bourse de toutes les couches sociales. Cette situation a suscité la présente étude, afin de questionner les sources de financement pérennes de la CSU au Cameroun et leurs mécanismes de mobilisation.

Méthodes: une étude qualitative exploratoire a été menée pendant 10 jours dans le District de Santé de Bangue, Région du Littoral. Quinze (15) personnes ont participé à cette étude. Elles ont été sélectionnées par la méthode de choix raisonné. La collecte des données s’est faite à l’aide d’un guide d’entretien semi-structuré. L’analyse inductive générale a été utilisée pour les données collectées.

Résultats: les principaux résultats obtenus ont montré que les sources de financements recensées sont prioritairement basées sur les ressources locales à savoir: 1) l’État par le budget alloué à la santé; 2) la mise en place d’une taxe santé selon les différents secteurs d’activités; 3) la participation de la Diaspora; et 4) l’aide des partenaires extérieurs et intérieurs. La mobilisation pourrait se faire par les services déconcentrés de l’État et la gestion par un organe autonome de la CSU créé pour ledit projet.

Conclusion: considérant les résultats obtenus, nous suggérons que l’État sensibilise et forme les populations sur la CSU, équipe les structures sanitaires en ressources humaines et matérielles, sécurise les fonds collectés pour l’opérationnalisation du projet.